L’invasion russe de ‘’Ukraine a conduit le gouvernement suisse à imposer des sanctions à la Russie et aux riches oligarques proches de Vladimir Poutine en gelant leurs comptes bancaires suisses. Plus récemment, la Suisse surveille également de près les avoirs chinois dans les banques suisses à la suite de renseignements indiquant que Pékin envisage de fournir à la Russie des armes létales, telles que des drones et des munitions. Selon un rapport du Financial Times, la position ferme de la Suisse sur les sanctions a nourri l’inquiétude des fortunés chinois qui se demandent s’il est encore sûr de garder leur argent en Suisse.
Le 18 novembre 2022, le tribunal de première instance de Bruxelles a condamné un internaute, estimant que son commentaire publié sur le réseau social Facebook mettait gravement en cause mon honneur et ma réputation, qui sont des droits garantis par l’article 8 de la Cour européenne des droits de l’Homme.
En Iran, les revendications féministes sont à l’origine de la mobilisation populaire contre le régime des mollahs. En retirant ou brûlant leur voile en public, les Iraniennes marquent leur opposition à une théocratie vieillissante et usée. Premières victimes de l’oppression, elles savent mieux que personne à quel point la République islamique a fait de cette étoffe l’un de ses piliers idéologiques, reléguant de facto la femme au rang d’être inférieur.
Entre le moment où il a faussé compagnie aux forces de l’ordre venues l’arrêter à son domicile de Lourches, le 30 août dernier, et son arrestation par la police belge, près de Mons, le 30 septembre, l’affaire du prédicateur frère musulman, Hassan Iquioussen, a été abondamment commentée.
Son profil d’imam autoproclamé aux propos controversés ; son itinéraire de ‘‘prêcheur des cités’’ à l’ombre de ‘‘Musulmans de France’’ (Ex-UOIF), la branche hexagonale des Frères musulmans ; sa fulgurante carrière d’islamo-youtubeur, dont les vidéo-prêches comptabilisent plus de 34 millions de vues ; ont été examinés sous toutes les coutures.
Décédé le 26 septembre dernier, à 96 ans, le Qataro-Égyptien Youssef al-Qaradawi, présenté comme le guide spirituel des Frères musulmans, n’aura été, en fait, qu’un courtisan adaptant ses prêches à ce que souhaitaient entendre ses protecteurs qataris. Car, il doit d’abord son immense popularité à la chaîne qatarie Al-Jazeera où, pendant des années, il a pu distiller dans son émission ‘‘La Charia et la vie’’, sa version rétrograde de l’islam. Ainsi, une femme qui porterait un vêtement moulant, non seulement n’entrerait pas au paradis, mais elle « n’en sentira même pas l’odeur ». Le vêtement d’une musulmane « ne doit pas ressembler à ce que portent spécialement les mécréantes, les juives, les chrétiennes et les idolâtres », prévenait-il. Quant aux hommes, leurs parties intimes « sont comprises entre le nombril et les genoux ». Comprenez qu’ils ne doivent pas laisser les femmes s’extasier devant leurs cuisses… et y jeter des regards « affamés et avides », que Youssef Qaradawi, père-la-pudeur, baptisait « fornication de l’œil ».
Cheikh Al-Qaradhawi vient de décéder à un âge avancé. Sa mort est devenue l’objet de controverse entre ceux qui se sont recueillis sur sa mémoire et considèrent sa disparition comme une perte pour la pensée islamique et l’esprit modéré de la prédication, et ceux qui le tiennent pour responsable du sang versé par des Musulmans, de la justification de l’extrémisme, de l’allégeance aux régimes corrompus et despotiques et l’élaboration de fatwas motivées par des manœuvres politiques liées au auxdits régimes.
Sur la photo, l’homme pose entre ses deux épouses aux visages masqués par un coeur rose, pudeur oblige. Il les a épousées le même jour et s’appelle Rachid. C’est un ‘‘Skikdi’’, un habitant de Skikda, ce qui lui vaut sur les réseaux sociaux le sobriquet de ‘‘Skik-deux’’, nouvelle preuve que les Algériens peuvent tout perdre, sauf le sens de l’humour ! Le faire-part de mariage est orné du verset coranique qui justifie la diversité matrimoniale : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez »
Le service de renseignement pakistanais, l’Inter Services Intelligence (ISI), mène depuis des années une guerre par procuration au Jammu-et-Cachemire (J&K), en aidant et en encourageant le terrorisme par le biais d’organisations terroristes telles que Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohammad, Hizbul Mujahideen. L’ISI continue de soutenir cette guerre par procuration, qui est maintenant menée non seulement par les groupes susmentionnés, mais aussi par leurs diverses ramifications comme le Front de résistance, le Front populaire antifasciste , la Jammu Kashmir Gaznavi Force, le Front uni de libération du Jammu et du Cachemire, les Tigres du Cachemire… etc.
À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août dernier, la Commission européenne a diffusé une vidéo sur Instagram montrant des jeunes militants du FEMYSO vêtus des T-shirts au logo de leur association. Cette structure, qui évolue dans la galaxie des Frères musulmans, a été reçue précédemment par la Maltaise Helena Dalli, Commissaire européenne à l’Égalité, afin d’évoquer les stéréotypes, les discriminations et la haine dont seraient victimes les jeunes musulmans en Europe. Dans la même vidéo, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, déclare : « Soyons inspirés par toutes les jeunes personnes qui montrent que vous pouvez accomplir ce en quoi vous croyez », avant de conclure : « C’est l’esprit de la prochaine génération de l’Europe ».
Un bon Musulman se sent aujourd’hui coupable de ne pas avoir réussi à instaurer l’État islamique, que ce soit par la persuasion ou la force. Cet idéal, ce but ultime s’appuient sur sa fierté de Musulman. Il est fier de ce qu’il est, non de ce qu’il fait. Au lieu d’être ce qu’il va devenir, il veut être ce qu’il a été. Il résulte de ce blocage une attitude dichotomique et, s’il accepte la modernité technique, il rejette sa métaphysique. Ainsi, il vit un développement sans progrès car il reste collé au sacré : l’interdit, le halal, le paradis, l’enfer, les supplices de la tombe… Chez lui, la pureté et la peur l’emportent sur le processus de liberté. Mais, comme il se sent coupable de ne pas faire avancer la cause de l’Islam qui est de propager la loi d’Allah partout dans le monde, il est en perpétuel conflit intérieur.