À la fin des années 1950, Saïd Ramadan, le gendre d’Hassan al-Banna (fondateur des Frères Musulmans) fuit l’Égypte et choisit Genève pour partir à la conquête de l’Occident. Son fils Hani dirige depuis 1995 le Centre islamique de Genève (CIG). Son frère Tariq était le Musulman francophone le plus connu sur la planète, avant que des affaires de mœurs ne le fassent chuter en 2017. Encore aujourd’hui, Genève reste, en grande partie, sous la coupe du clan Ramadan. Mais coup de théâtre, le 10 septembre 2024. Alors que Tariq Ramadan avait été acquitté en mai 2023 en première instance, il est condamné en appel à trois ans de prison dont un an ferme pour viol et contrainte sexuelle.
Un récent rapport du Pentagone indique que le continent africain concentre actuellement l’intérêt de Moscou, dans le cadre de sa stratégie visant à concurrencer l’influence des États-Unis et leurs alliés européens. Selon le rapport, cette politique africaine de Moscou s’est considérablement accentuée, depuis que le ‘‘contingent privé’’ africain de la Russie a été placé sous la responsabilité directe du ministère de la Défense et des services de renseignement russes, après la mort du chef de Wagner, Evgueni Prigojine.
Les récentes élections législatives et européennes montrent à quel point une grande partie de la classe politique est coupée du peuple et incapable de porter un projet à long terme qui fédère la nation tout entière. D’un côté, les élites de la Macronie, dont la seule obsession est de nous ‘‘délivrer’’ du péril de l’extrême droite, n’ont fait preuve d’aucune vision pour redresser la France. En clair, elles n’ont travaillé à rien d’autre que l’évitement de la confrontation au réel. De l’autre, les médias woko-compatibles qui pratiquent l’inversion des valeurs à la façon de Big Brother, n’ont eu de cesse, depuis des années, d’expliquer aux Français comment ils devaient penser, se déplacer et consommer, sans imaginer que ces derniers leur feraient payer, un jour, ce trop-plein de moraline inepte.
Les réseaux sociaux ont eu un impact sur les scrutins des européennes et législatives, comme les différents sondages et les statistiques affolantes ont pu le démontrer. Beaucoup moins présent sur les réseaux sociaux et très divisé, le Nouveau Front Populaire est pourtant parvenu à faire de l’outil numérique une force de frappe capable de concurrencer Jordan Bardella, devenu presque un influenceur sur les applications préférées des jeunes. Un pari gagnant.
Face au risque d’une victoire du Rassemblement national, qui aurait mis l’extrême droite au pouvoir, le salut est venu d’une mobilisation républicaine ralliant tous les démocrates. Le formidable sursaut citoyen du 7 juillet dernier a refréné les ambitions de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Sauf que le ‘‘plafond de verre’’ se heurte à des clivages de plus en plus nombreux qui risquent d’entraver, à terme, ce ‘‘cordon sanitaire’’ destiné à maintenir l’extrême droite hors de l’arc républicain.
Les résultats du second tour des élections législatives du 7 juillet ont engendré une crise politique inédite en France. Une impasse due à l’absence d’une majorité parlementaire suffisamment large pour pouvoir gouverner de façon sereine et durable. Cependant, en dépit des risques de blocage qui menacent d’ébranler les institutions de le Vème République, il existe au moins 4 raisons de se réjouir de l’issue de ce scrutin :
Malgré une victoire en trompe-l’œil au 2ème tour des élections législatives, la campagne du Nouveau front populaire (NFP) a été minée par les outrances du mélenchonisme – véritable épouvantail apte à faire fuir laïcs, universalistes, sociaux-démocrates – et plombée par la purge menée, au sein de LFI, envers les députés dissidents ayant osé contester la stratégie clivante de Jean-Luc Mélenchon.
Journal de bord d’une campagne électorale dévorée par les divisions et les querelles intestines qui ont empêché le NFP d’obtenir la majorité absolue, malgré l’impressionnante dynamique née de l’espérance d’une gauche unie apte à constituer le socle d’une alternative républicaine au péril d’extrême droite…
Entre les peurs et les leurres, la France balance. Malgré les rodomontades de Jean-Luc Mélenchon qui, dès 20h07, le 7 juillet dernier, annonçait l’affaire bouclée en même temps – laissait-il entendre – que son attaché-case pour Matignon, rien n’est résolu. « Avoir évité le pire – l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir – ne nous préserve pas d’un autre pire : l’ingouvernabilité du pays », prévient Bernard Cazeneuve, ex-Premier ministre socialiste (entre décembre 2016 et mai 2017), tendance gauche laïque et universaliste.
Face au risque d’une victoire électorale qui offrirait la majorité parlementaire à l’extrême droite, le salut ne peut venir que d’une mobilisation républicaine ralliant tous les démocrates, car aucune formation politique ne peut résister, seule, à la poussée du Rassemblement national. Or, de nombreux clivages entravent le ‘‘cordons sanitaire’’ républicain. Pour les dépasser, il conviendrait de substituer au bon vieux ‘‘Front républicain’’, dirigé exclusivement contre l’extrême droite, un ‘‘tri sélectif républicain’’ destiné à isoler et bloquer tous ceux que les outrances et les dérives placent hors de l’arc républicain, de quelque bord politique qu’ils se revendiquent.
Ils ont pris en otage le beau cri de ralliement des républicains espagnols pendant la guerre civile de 1936 à 1939 : ‘‘No pasaran’’ (Ils ne passeront pas). C’est le titre qu’une vingtaine de rappeurs ont osé donner à une infâme vidéo censée mobiliser contre le Rassemblement national. Sous couvert d’appeler les jeunes à leur devoir de citoyen, ces brillants artistes, soucieux – disent-ils aux gogos – de « revenir à l’essence du rap », nous déversent dix minutes d’appels à la haine, au meurtre, au viol et au pogrom.