Selon un rapport des services de renseignements militaires américains, l’un des plans secrets du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, lors de sa rébellion contre Moscou, était de s’emparer d’une base militaire de missiles nucléaires tactiques russes située non loin de Rostov-sur-le-Don, ville où les forces de Wagner avaient installé leur QG, au début de leur marche sur Moscou.
La prise de contrôle d’une telle base aurait permis au patron de Wagner d’exercer un insoutenable chantage, non seulement sur son rival ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, mais aussi sur le parton du Kremlin. Et au-delà, sur les pays occidentaux qui soutiennent militairement l’Ukraine.
Selon le rapport américain partagé avec l’OTAN, le patron de Wagner avait des complicités au sein même des officiers en charge des armes nucléaires tactiques au sein de ladite base. Une enquête du FSB aurait été diligentée pour faire la lumière sur ces collusions. Et en parallèle, un audit sur ce même ce sujet est mené, sous l’égide du général Victor Zolotov, au sein de la Garde nationale russe décrite comme étant le corps d’armée russe en qui Vladimir Poutine a le plus confiance.
Dès le début de sa mutinerie, le patron de Wagner avait envoyé de nombreux messages à la Garde nationale, appelant ses officiers à le rejoindre. Mais ses messages n’ont pas trouvé l’écho escompté, car, en avril dernier, Vladimir Poutine avait ordonné l’attribution d’un important budget pour doter la Garde nationale russe de systèmes électroniques d’écoute ultramodernes. Ceci explique sans doute cela !