Directeur de l’Observatoire des radicalités politiques et chercheur à la Fondation Jean-Jaurès, essayiste (‘‘Les droites extrêmes en Europe’’, le Seuil, 2015), Jean-Yves Camus analyse les causes profondes de l’irruption des radicalités sur la scène politique française.
Avocat, essayiste, chroniqueur au Figaro et sur la chaîne CNews, fondateur et président d’Avocats sans Frontières, Gilles-William Goldnadel a pris la plume dès le lendemain du 7 octobre pour écrire un ‘‘Journal de guerre’’ (Fayard) marqué notamment par l’analyse et le rejet de l’islamo-gauchisme médiatique. Selon lui, l’antisémitisme à ‘‘changé de trottoir’’, passant de l’extrême droite à l’extrême gauche. Explications.
Ingénieure, diplômée de l’Ecole polytechnique d’Alger, major du MBA de Sciences Po-Paris et essayiste, auteure de ‘Décomposition française’’ et ‘‘Les dindons de la farce’’ (Albin Michel), Malika Sorel a siégé au Haut Conseil à l’intégration. Cette partisane de l’assimilation et de la laïcité figure en deuxième position sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes. Explications.
Abnousse Shalmani est journaliste, romancière et essayiste. Dans son nouvel ouvrage intitulé ‘‘Laïcité, j’écris ton nom’’ (Éditions de l’Observatoire, 2024), elle fait l’éloge de la laïcité et de l’universalisme. Et elle pointe sans détour la menace que l’islamisme fait peser sur la France.
Avec une carrière de plus de 40 ans, qui l’a conduit sur différents théâtres de guerre en Europe et en Afrique, le Général belge Guy Buchsenschmidt jouit d’une grande expertise militaire et géostratégique. Dans cet entretien, il nous explique pourquoi il appréhende un nouveau‘Verdun’ dans la guerre en Ukraine qui sévit depuis plus de deux ans.
Sociologue franco-iranienne, universitaire et essayiste, Azadeh Kian analyse les motivations du régime de Téhéran, les enjeux de la marche à la guerre et les ressorts du puissant mouvement de contestation qui ébranle le pouvoir des Gardiens de la Révolution.
Sociologue, iranologue et politologue du monde musulman contemporain, Amélie Myriam Chelly est l’auteure remarquée d’un excellent ‘‘Dictionnaire des islamismes’’ (Éditions du Cerf, 2021). Elle vient de publier, chez le même éditeur, un ‘‘roman-documentaire’’ intitulé ‘‘Le Coran de sang’’. Entretien.
Éminent Politiste, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, Luis Martinez est directeur de recherche à Sciences Po-CERI depuis 2005. Professeur invité à l’université Columbia à New York (2000-2001) puis à Montréal (2007-2008), il a été observateur pour l’Union européenne en Afrique subsaharienne. Il est l’auteur de plusieurs livres dont ‘‘L’Afrique du Nord après les révoltes arabes’’ (Les Presses de Science Po, 2019) et ‘‘L’Afrique, le prochain califat ? La spectaculaires expansion du djihadisme’’ (éditions Tallandier, 2023). Entretien.
Illustre figure intellectuelle et humaniste, grand historien de la gauche française, doyen des chroniqueurs et éditorialistes de la presse parisienne qu’il a enrichi de ses analyses affutées et ses opinions éclairées durant plus d’un demi siècle, Jacques Julliard est décédé le 8 septembre, à l’âge de 90 ans.
« Une grande voix républicaine, humaniste et socialiste vient de s’éteindre. Jacques Julliard chérissait la Nation sans jamais perdre de ses engagements européens. Il ne cédait rien sur les valeurs universelles et sur la laïcité sans jamais étouffer sa foi vibrante. Il militait infatigablement pour le socialisme émancipateur, sans jamais lui pardonner ses fautes et ses faiblesses. Il se moquait des appartenances et des lignes dès lors qu’elles offraient l’opportunité d’un débat élevé et d’une confrontation fructueuse. La presse perd l’une de ses plus belles plumes, la gauche l’un de ses intellectuels les plus féconds, la France l’un de ses amoureux les plus transis, et nous un ami. », écrit François Hollande dans un vibrant hommage à l’auteur de ‘‘La gauche et le peuple’’, qui a toujours témoigné un « grand respect » pour l’action de l’ancien Président de la République.
En décembre dernier, Jacques Julliard nous a reçu pour une grand entretien, dans le cadre d’un Hors Série de notre mensuel Ecran de veille intitulé ‘‘Comment résister à la crétinisation du monde ?’’. En historien critique, il déplorait dans cet entretien la délégitimation populaire de sa famille politique, considérant que le fait d’« abandonner l’universalisme est suicidaire pour la gauche », car « c’est pour cela que l’exacerbation des particularismes – les migrants, les femmes, les minorités sexuelles – déferle sur la France ». Et concluait, avec un pointe d’amertume, qu’« il est désolant, quand on est un homme de gauche, d’être amené sans arrêt à charger la barque de son propre camp. Je le fais sans plaisir et moins souvent que je n’en ai envie ! »
Un an après l’enquête qu’il a dirigée pour notre mensuel Ecran de Veille (Observatoire des enseignants face à l’expression du fait religieux à l’école, octobre 2022), dans laquelle les problématiques liées au port de l’Abaya et du Qamis à l’école ont été sondées pour la première fois, François Kraus, le directeur du pôle Politique / Actualités à l’Ifop, a mené une enquête d’envergure (échantillon national représentatif de 2 145 personnes âgées de 18 ans et plus), réalisée pour nos confrères de Charlie Hebdo, suite à l’interdiction de ces tenues à l’école publique.
Dans cet entretien, il revient sur les principaux enseignements de cette étude composée de deux volets : un sondage réalisé les 30 et 31 août derniers et une recherche documentaire sur le caractère religieux de l’Abaya et du Qamis et la manière dont ces tenues sont présentées aux acheteurs et acheteuses français par les marchands et les marques qui les commercialisent.