En dépit des joutes verbales enflammées et des gesticulations menaçantes promettant de venger sa mort, l’élimination du général Qassim Soleimani, tué par un drone américain, le 3 janvier dernier, non loin de l’aéroport de Bagdad, est un soulagement pour le Régime iranien ! Et pas seulement pour le courant réformiste, mené par le Président Hassan Rohani et son ministre des affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif.
La décision, prise par Donald Trump, d’éliminer le Général Quassem Souleimani, N°2 du Régime Iranien, transforme indéniablement un conflit qui mijotait lentement en une soudaine poudrière. C’est sans doute la décision la plus dangereuse et la plus risquée prise par un Président Américain depuis la 2ème Guerre du Golfe, en Mars 2003.
Loin d’avoir mis un terme à l’existence ni même au pouvoir de nuisance de Daech, la mort de son Calife auto-proclamé, Abou Bakr al-Baghdadi – tué le 27 octobre dernier, lors d’une opération des forces spéciales américaines, au nord de la Syrie – aura pour effet d’accélérer deux tendances en gestation depuis plusieurs mois, au sein de la nouvelle Internationale djihadiste : la première est d’ordre structurel, la seconde est opérationnelle.
Dans mon métier j’ai vu et entendu, comme beaucoup d’autres journalistes, pas mal de saloperies. Plusieurs d’entre nous ont vu des morts, plus qu’ils auraient aimé en voir : Pulvérisés, fusillés, pendus, brûlés… Il y a beaucoup de façons de tuer ses semblables. Et toutes ces façons de tuer et de mourir, ça fait des tas cadavres de toutes les couleurs, de toutes les religions et de tous les âges, hommes et femmes, un peu partout dans le monde, et des tas de survivants qui chialent des fleuves de larmes.
Les gouvernements européens ont laissé le chemin libre aux Frères musulmans pour modeler l’opinion publique islamique en Europe comme ils le voulaient. Et les résultats n’ont pas tardé. Ils ont réussi à islamiser des milliers de jeunes et d’adultes, comme l’indiquaient les sondages et les enquêtes publiés dans la presse européenne et toujours vilipendés par les frères musulmans et leurs complices européens.
L’attaque meurtrière survenu le 3 octobre dernier au cœur même de la direction du renseignement, à la préfecture de police de Paris, a illustré de la façon la plus dramatique le phénomène que nous évoquions dans la première de cette série d’articles consacrés aux nouveaux défis antiterroristes. A savoir que ce type d’actes terroristes ne sont plus l’œuvre de commandos lancés à l’assaut de la France, depuis les fiefs daechiens dans les zones djihadistes irako-syriennes, mais sont le fruit empoisonné de « vocations djihadistes » d’apparence spontanée, suscitées à distance, par les recruteurs daechiens, chez des « sujets » français le plus souvent motivés par des pulsions violentes de type nihiliste, plus que par un réel désir de « guerre sainte » djihadiste.
Les tensions moyen-orientales, souvent exacerbées , liées à la gestion des ressources en eau, résultent de trois changements majeurs. Le premier concerne le tracé des frontières, qui résultent des tractations secrètes entre les Français et les Anglais lors des accords Sykes-Picots, du 16 mai 1916, au moment du démantèlement de l’Empire Ottoman, qualifié « de vieil homme malade, gravement malade, tombé en décrépitude » par le tsar Nicolas Ier.
Le 7 septembre dernier, après toute une série d’attentats perpétrés par les Talibans contre la population et les autorités Afghanes, sans parler des 14 000 soldats Américains stationnés dans le pays, le Président Américain, Donald Trump, par le biais de l’un de ces tweet dont il a le secret, décidait de mettre fin à un an de pourparlers avec les Talibans. Pourparlers qui étaient supposés mettre fin à un conflit vieux de 18 ans.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la prestation de Tariq Ramadan face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV n’a pas eu l’effet escompté. Avant même que le petit-fils d’Hassan al-Banna prenne la parole, après presque deux ans de silence quelque peu forcé, Oumma.com, le principal site musulman francophone, l’allumait en évoquant une « vaine réhabilitation ». Le site rappelait que « sa vie n’était qu’un tissu de mensonges et son cynisme sans limites ».
C’était jour d’élection à Jérusalem. Un jour du proche passé -17 septembre dernier- mais ce pourrait être un proche futur car Israël est bloqué. L’Etat hébreu ne parvient pas à se donner un gouvernement. Il a voté au printemps, revoté en ce tout début d’automne et redoute un troisième scrutin.