La décision du président Emmanuel Macron de remettre en cause les cours de langue et culture d’origine, dispensés dans les écoles publiques françaises, vise essentiellement « la propagande islamo-nationaliste » des fonctionnaires d’Ankara qui assurent ce type de cours à 15.600 jeunes franco-turcs.
En représailles, le ministère français de l’éducation redoute que les lycées français en Turquie se retrouvent dans la ligne de mire du président Erdogan, notamment à travers des pressions et de contrôles administratifs zélés et intempestifs.
Cependant, un facteur de taille pourrait prémunir les lycée français des foudres d’Erdogan : de nombreux cadres de son parti, l’AKP, y scolarisent leurs enfants !