Entourée par des pays de l’Union européenne qui considèrent l’organisation islamiste palestinienne comme terroriste, la Suisse continue à ne pas appliquer de sanctions au Hamas, ni à interdire son territoire à ses dirigeants. Mais depuis les attaques du 7 octobre dernier, le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé de se faire violence et à utiliser le mot ‘‘terrorisme’’ pour désigner les Frères musulmans palestiniens. Il a aussi annoncé qu’il allait procéder à « une analyse détaillée des flux financiers » en direction du Proche-Orient, une façon bien suisse de dire que le gouvernement entend contrôler les sources de financement du Hamas.
Comment expliquer que certaines personnalités influentes des frères musulman n’ont de cesse de donner des leçons de morale, alors qu’elles mènent une vie privée souvent totalement dissolue ? On pense immédiatement à Tariq Ramadan, dont les juges d’instruction ont récemment annoncé la fin des investigations sur les accusations de viols, ouvrant ainsi la voie à tenue prochaine d’un procès. Mais c’est aussi le cas de Mohamed Karmous, en Suisse, victime de maîtres-chanteurs. Il a récemment été filmé à son insu lors d’une relation sexuelle avec une jeune fille rencontrée la veille.
Préparer un voyage en Syrie ou en Somalie peut dorénavant vous valoir des années de prison en Suisse. Berne développe la justice préventive et veut s’en prendre aux « terroristes potentiels », à l’instar de certains films de science-fiction qui racontent qu’à l’avenir les polices n’arrêteront pas seulement les auteurs d’un hold-up, mais auront le droit d’intercepter les personnes qui ont évoqué l’idée de commettre un braquage…