C’était jour d’élection à Jérusalem. Un jour du proche passé -17 septembre dernier- mais ce pourrait être un proche futur car Israël est bloqué. L’Etat hébreu ne parvient pas à se donner un gouvernement. Il a voté au printemps, revoté en ce tout début d’automne et redoute un troisième scrutin.
C’est la seule révolte d’un peuple arabe contre ses dirigeants qui n’a pas droit de cité dans les médias européens, notamment français. Elle s’est déroulée à Gaza en mars dernier : le Hamas a étouffé dans le sang la colère d’un peuple qui criait « Nous voulons vivre ! ». Les faiseurs d’opinion, de Londres à Paris, eux, l’ont étouffée dans le silence.