La mort du fils cadet du fondateur d’al-Qaida, Hamza Ben Laden (30 ans), annoncée fin juillet dernier, puis confirmée officiellement par le Pentagone le 22 août, est l’un des coups les durs que la maison-mère du djihadisme mondial a subi, depuis la mort de son fondateur en mai 2011.
Après avoir disparu des radars, pendant des années, notamment depuis le renversement, en octobre 2014, de l’ex-dictateur burkinabé, Blaise Compaoré, dont il était le « conseiller de l’ombre », le mauritanien Mustapha Oueld Limam Chaffi refait surface, en tant qu’émissaire secret du Qatar en Afrique de l’ouest.
Peut-on financer ouvertement le « cerveau » de l’attentat terroriste le plus spectaculaire et le plus meurtrier de l’Histoire, qui a ébranlé la première puissance mondiale, faisant près de 3000 victimes, et échapper à toute poursuite ou inculpation ?Pis encore, peut-on être inscrit sur les listes noires de l’ONU et du Trésor américain et continuer, durant dix ans, à accéder, en douce, à ses avoirs censés être gelés, pour y retirer la coquette somme de 120 milles dollars par an, soit 10.000 $ par mois ?
Al-Qaida tente d’opérer un retour retentissant au devant de la scène terroriste internationale.