Deux ans après la décapitation de Samuel Paty, notre sondage auprès des enseignants démontre que la peur n’a absolument pas changé de camp. Les atteintes à la laïcité enregistrent une telle recrudescence que plus de la moitié des enseignants s’autocensurent pour éviter de provoquer des ‘‘incidents’’…
En Iran, les revendications féministes sont à l’origine de la mobilisation populaire contre le régime des mollahs. En retirant ou brûlant leur voile en public, les Iraniennes marquent leur opposition à une théocratie vieillissante et usée. Premières victimes de l’oppression, elles savent mieux que personne à quel point la République islamique a fait de cette étoffe l’un de ses piliers idéologiques, reléguant de facto la femme au rang d’être inférieur.
Ainsi, alors qu’en France, les néo-féministes laissent entendre que le voile serait un marqueur de liberté et d’émancipation de la femme musulmane, en Iran, des jeunes filles sont arrêtées, violées et tuées parce qu’elles refusent de porter ce fichu… fichu !
Auteur de deux ouvrage de référence (‘‘Frères musulmans, le cercle restreint’’ et ‘‘Les néo Frères musulmans en Occident’’), Lorenzo Vidino est l’un des plus imminents spécialistes de la Confrérie islamiste en Europe. Dans cet entretien exclusif, il nous explique comment les investissements immobiliers dissimulés des Frères musulmans leur rapportent des dizaines de millions d’euros chaque année.
L’auteur de ‘‘Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans’’ a été le premier en 2016 à publier une enquête sur le patrimoine immobilier de l’imam Hassan Iquioussen et de sa famille. Pour lui, le cas Iquioussen n’est en fait que l’arbre qui cache la forêt : depuis des décennies, la Confrérie des Frères musulmans accumule, en toute discrétion, des immeubles, des maisons, des locaux commerciaux, des appartements, des terrains. L’objectif est de se constituer un ‘‘trésor de guerre immobilier’’ qui leur permettrait de s’autofinancer, pour ne plus dépendre de l’argent venant des pays du Golfe.
Entre le moment où il a faussé compagnie aux forces de l’ordre venues l’arrêter à son domicile de Lourches, le 30 août dernier, et son arrestation par la police belge, près de Mons, le 30 septembre, l’affaire du prédicateur frère musulman, Hassan Iquioussen, a été abondamment commentée.
Son profil d’imam autoproclamé aux propos controversés ; son itinéraire de ‘‘prêcheur des cités’’ à l’ombre de ‘‘Musulmans de France’’ (Ex-UOIF), la branche hexagonale des Frères musulmans ; sa fulgurante carrière d’islamo-youtubeur, dont les vidéo-prêches comptabilisent plus de 34 millions de vues ; ont été examinés sous toutes les coutures.
Décédé le 26 septembre dernier, à 96 ans, le Qataro-Égyptien Youssef al-Qaradawi, présenté comme le guide spirituel des Frères musulmans, n’aura été, en fait, qu’un courtisan adaptant ses prêches à ce que souhaitaient entendre ses protecteurs qataris. Car, il doit d’abord son immense popularité à la chaîne qatarie Al-Jazeera où, pendant des années, il a pu distiller dans son émission ‘‘La Charia et la vie’’, sa version rétrograde de l’islam. Ainsi, une femme qui porterait un vêtement moulant, non seulement n’entrerait pas au paradis, mais elle « n’en sentira même pas l’odeur ». Le vêtement d’une musulmane « ne doit pas ressembler à ce que portent spécialement les mécréantes, les juives, les chrétiennes et les idolâtres », prévenait-il. Quant aux hommes, leurs parties intimes « sont comprises entre le nombril et les genoux ». Comprenez qu’ils ne doivent pas laisser les femmes s’extasier devant leurs cuisses… et y jeter des regards « affamés et avides », que Youssef Qaradawi, père-la-pudeur, baptisait « fornication de l’œil ».
Cheikh Al-Qaradhawi vient de décéder à un âge avancé. Sa mort est devenue l’objet de controverse entre ceux qui se sont recueillis sur sa mémoire et considèrent sa disparition comme une perte pour la pensée islamique et l’esprit modéré de la prédication, et ceux qui le tiennent pour responsable du sang versé par des Musulmans, de la justification de l’extrémisme, de l’allégeance aux régimes corrompus et despotiques et l’élaboration de fatwas motivées par des manœuvres politiques liées au auxdits régimes.
Sur la photo, l’homme pose entre ses deux épouses aux visages masqués par un coeur rose, pudeur oblige. Il les a épousées le même jour et s’appelle Rachid. C’est un ‘‘Skikdi’’, un habitant de Skikda, ce qui lui vaut sur les réseaux sociaux le sobriquet de ‘‘Skik-deux’’, nouvelle preuve que les Algériens peuvent tout perdre, sauf le sens de l’humour ! Le faire-part de mariage est orné du verset coranique qui justifie la diversité matrimoniale : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez »
Le service de renseignement pakistanais, l’Inter Services Intelligence (ISI), mène depuis des années une guerre par procuration au Jammu-et-Cachemire (J&K), en aidant et en encourageant le terrorisme par le biais d’organisations terroristes telles que Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohammad, Hizbul Mujahideen. L’ISI continue de soutenir cette guerre par procuration, qui est maintenant menée non seulement par les groupes susmentionnés, mais aussi par leurs diverses ramifications comme le Front de résistance, le Front populaire antifasciste , la Jammu Kashmir Gaznavi Force, le Front uni de libération du Jammu et du Cachemire, les Tigres du Cachemire… etc.
À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août dernier, la Commission européenne a diffusé une vidéo sur Instagram montrant des jeunes militants du FEMYSO vêtus des T-shirts au logo de leur association. Cette structure, qui évolue dans la galaxie des Frères musulmans, a été reçue précédemment par la Maltaise Helena Dalli, Commissaire européenne à l’Égalité, afin d’évoquer les stéréotypes, les discriminations et la haine dont seraient victimes les jeunes musulmans en Europe. Dans la même vidéo, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, déclare : « Soyons inspirés par toutes les jeunes personnes qui montrent que vous pouvez accomplir ce en quoi vous croyez », avant de conclure : « C’est l’esprit de la prochaine génération de l’Europe ».