Le Pakistan a été secoué récemment par de nombreuses attaques terroristes de grande envergure. La brigade Majeed de l’armée de libération du Baloutchistan (BLA) est responsable de deux attaques au Baloutchistan. Le premier visait la base aéronavale de Turbat, qui déploierait des drones chinois, et le second, le complexe des autorités portuaires du port de Gwadar, exploité et agrandi par les Chinois. Le troisième attentat, perpétré à Khyber Pakhtunkhwa (KPK), a tué cinq ingénieurs chinois travaillant sur le projet hydroélectrique de Dasu, sur l’Indus, dans le cadre du corridor économique Chine-Pakistan (CPEC).
On la connaît mal en Europe. Pourtant, cette force en charge des opérations extérieures du Corps des Gardiens de la Révolution – la milice paramilitaire du régime iranien – est derrière la plupart des attentats terroristes commandités par la République islamique d’Iran. Elle est aussi à la manœuvre en mer Rouge et dans le détroit d’Ormuz, où ses drones attaquent tankers et navires de commerces internationaux. En une trentaine d’années, elle a tissé un réseau d’espions qui œuvrent jusque dans les capitales européennes, qu’elle menace plus que jamais. Explications.
Le service de renseignement pakistanais, l’Inter Services Intelligence (ISI), mène depuis des années une guerre par procuration au Jammu-et-Cachemire (J&K), en aidant et en encourageant le terrorisme par le biais d’organisations terroristes telles que Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohammad, Hizbul Mujahideen. L’ISI continue de soutenir cette guerre par procuration, qui est maintenant menée non seulement par les groupes susmentionnés, mais aussi par leurs diverses ramifications comme le Front de résistance, le Front populaire antifasciste , la Jammu Kashmir Gaznavi Force, le Front uni de libération du Jammu et du Cachemire, les Tigres du Cachemire… etc.
On ne peut pas comprendre l’Afghanistan si on ne connaît pas son histoire, écrite dans les guerres et rythmée par les invasions depuis Alexandre le Grand, jusqu’aux Soviétiques (20ème siècle), en passant par les Mongols (13 ème ème siècle) et, bien sûr, les Britanniques au 19ème siècle. Chaque occupation a évidemment provoqué une guerre de libération jusqu’au départ des envahisseurs. Et chaque libération du pays a été suivie par une guerre civile. C’est la malédiction afghane. La décision de Joe Biden de retirer les 2.500 derniers soldats Américains avec les 7.700 soldats de l’OTAN et les troupes alliées, peut donc être lourde de conséquences.
« Qu’Allah maudisse la France ! » titrait le magazine francophone de l’Etat islamique, Dar al Islam, quelques semaines après le massacre à Charlie-Hebdo et à l’Hyper-casher. Ces mots, toujours les mêmes, saturent l’atmosphère dans les manifestations de la haine anti-française qui se déchainent régulièrement, sur n’importe quel motif, dans le monde islamique. Les djihadistes ont massacré en France parce que la France incarne la résistance majeure à leur barbarie.
Le terme « islamo-gauchisme » fait polémique. Imprécis et trop amalgamant, nous lui préférons, à Global Watch Analysis, les termes plus explicites de « collabos gauchistes de l’islamisme » ou d’« idiots utiles de l’islamise » ! Cependant, l’« islamo-gauchisme », au sens de la compromission de certains composantes ou courants de l’extrême gauche avec l’islamisme (politique ou djihadiste) existe bel et bien. Une longue enquête, menée en 2004, pour les besoins de notre livre « Ben Laden, la destruction programmée de l’Occident » paru, cette année-là, aux éditions Jean Picollec, démontre que cet « islamo-gauchisme » ne tue pas que le débat d’idées dans les universités françaises !
Privé de ses anciennes bases dans les zones irako-syriennes, Daech se replie de plus en plus sur internet. Une tendance accentuée par la pandémie du Covid-19, qui a incité l’organisation terroriste à augmenter le volume et l’intensité de son activité en ligne.
L’ancien Président évoque le souvenir des attentats, la douleur des victimes et de leurs familles et son souci de ne pas tomber dans le piège tendu par les terroristes : diviser les Français et les monter les uns contre les autres.
Commentant les récentes polémiques, qui ont enflammé certains pays musulmans, au sujet des caricatures de Mahomet, François Hollande s’adresse aux populations musulmanes « qui ont pu être heurtées par ce caricatures ». Tout en les rassurant que la laïcité française ne signifie pas « l’écrasement des religions », mais leur reconnaissance en tant qu’éléments de la liberté, il leur rappelle que « la liberté est une règle en France » où loi autorise la caricature et la dérision, mais pas la haine. Et que nul n’a le droit en France de s’en prendre aux gens, à cause leur appartenance religieuse.
Cinq années se sont écoulées, depuis les attentats terroristes qui ont endeuillé Paris, le 13 novembre 2015. Au moment où la France commémore l’évènement et rend hommage aux victimes de ces attaques, le Président François Hollande, qui était en exercice lors de ces événements tragiques, a accordé une interview exclusive à Global Watch Analysis.
Une kyrielle de drapeaux français et des effigies du président Emmanuel Macron ont été brûlés dans tout le Pakistan ces derniers jours alors que le gouvernement du Premier ministre Imran Khan encourageait les partis politiques, les groupes islamiques radicaux, les avocats et les associations d’étudiants à descendre dans la rue par milliers pour dénoncer l’islamophobie perçue en France.