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22 personnalités françaises appellent à la dissolution de l’organisation frères-musulmane Musulmans de France

16 novembre 2020 News   12239  

Dans une lettre ouverte adressée au Président Emmanuel Macron, au Premier ministre, Jean Castex et au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, 22 personnalités françaises, parmi lesquelles des élus, des intellectuels, des chercheurs et un général de corps d’armée, ont appelé à la dissolution de l’organisation « Musulmans de France » (ex-UOIF), la branche française de la confrérie des Frères musulmans décrite comme étant une « confrérie sécrète qui prône un islam politique et totalitaire » dont « les penseurs ont inspiré le djihadisme mondial ».

Lettre ouverte : « Pour une dissolution de l’organisation « musulmans de France » (Ex- UOIF) »

Combattre l’hydre islamiste exige de frapper sa matrice idéologique au cœur.

Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, Monsieur Jean Castex, Premier ministre, Monsieur Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur,

Le gouvernement veut lutter contre l’islamisme, qui vient encore de tuer dans notre pays. Lutter contre l’islamisme, c’est combattre les réseaux terroristes. Mais c’est aussi combattre l’idéologie qui les alimente. On sait que cette idéologie comporte deux variantes : le salafisme, et la mouvance des Frères musulmans.

Le salafisme est aujourd’hui bien connu et identifié. Son influence est repérée, notamment sur internet. Qu’en est-il de l’autre courant de l’idéologie islamiste ?

Les Frères musulmans, c’est d’abord une confrérie secrète fondée en Égypte, qui prône un islam politique et totalitaire, dont le but est d’imposer l’hégémonie de la loi islamique. Ennemis de l’Occident, soutiens du régime nazi, ses penseurs ont inspiré le djihadisme mondial. Elle a donné naissance à une mouvance internationale, dont la branche française est représentée par l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), renommée « Musulmans de France » en 2017 par calcul politique.

Implantée en France depuis les années 1980 par des militants islamistes étrangers, cette organisation historique des Frères musulmans a réussi à s’imposer auprès des gouvernements successifs. L’UOIF a pour objectifs d’enfermer l’ensemble des musulmans français dans une identité communautaire, de les faire basculer dans un islam fondamentaliste, de s’assurer la mainmise sur la représentation des musulmans, pour devenir l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, aux niveaux national et départemental. Dans ce but, cette organisation instrumentalise la victimisation et attise la haine en diffusant la notion d’« islamophobie ».

La dissolution du CCIF, versant militant, activiste et populiste de l’islamisme en France, a été demandée. C’est indispensable. Mais il faut aussi s’attaquer à la structure historique, l’UOIF, avec ses prédicateurs, ses théologiens, et ses canaux de diffusion : les «

Instituts Européens des Sciences Humaines » (IESH) de Château-Chinon et Saint-Denis, l’association « Havre de Savoir », ses écoles confessionnelles, ses mosquées, ses diverses associations. Toutes ces structures, parfaitement connues et identifiées par les services de l’État, sont directement affiliées à l’UOIF.

Le principal théologien des Frères musulmans, Youssef Al-Qaradawi, membre du comité scientifique de l’IESH de Château-Chinon, est la référence spirituelle des deux IESH et de l’UOIF. Interdit d’entrée en France depuis 2012, longtemps recherché par Interpol, il a justifié les attentats-suicides. Antisémite fanatique, partisan de la peine de mort pour les homosexuels, il appelle à la conquête de l’Europe par la prédication et l’idéologie.

Dans l’état actuel du droit, l’imprégnation idéologique des auteurs d’actes terroristes n’est pas directement reconnue dans le Code Pénal. Il y a urgence à adapter notre arsenal juridique à la réalité. Mais des actes immédiats sont possibles.

Est-il admissible que les ennemis de la République soient représentés dans une instance comme le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), chargé, avec l’Association Musulmane pour l’Islam de France (AMIF), d’organiser la formation des futurs imams ?

Est-il acceptable que des organisations islamistes en France, affiliées à l’UOIF, reçoivent des financements d’États étrangers, comme le Qatar qui appelle, notamment, au boycott des produits français ?

Est-il normal que ces structures puissent se déclarer « d’intérêt général », et ainsi se financer au détriment de l’argent des contribuables français ? Priver les associations antirépublicaines de ces avantages fiscaux, exiger des contrôles par l’administration fiscale, constituerait un pas significatif dans la lutte concrète contre l’islamisme.

La France, pays des Lumières et patrie de Voltaire, est la cible première des Frères musulmans, qu’il s’agisse du président turc R.T. Erdogan, ou du secrétaire général qatari de l’Union Internationale des Savants Musulmans (UISM), Ali Al-Qaradaghi, qui prétend que l’assassinat de Samuel Paty « est une manipulation des services de renseignement français ». Ce dirigeant a participé à la « Rencontre Annuelle des Musulmans de France » organisée au Bourget par l’UOIF, en 2015. Plusieurs responsables de l’UOIF, comme Ahmed Jaballah et Larbi Becheri, doyens des deux IESH qui forment des imams (!), sont membres de cette instance internationale islamiste qu’est l’UISM.

Nos grands-parents ont su juguler l’idéologie nazie. Il est de notre devoir de combattre de façon implacable l’idéologie islamiste qui arme ceux qui commettent sans relâche des attentats sanglants sur notre sol.

La France traverse un moment historique. Il s’agit désormais de préserver la paix civile. Les Français attendent des pouvoirs publics qu’ils neutralisent les idéologues et les militants islamistes qui la menacent.

Il faut empêcher de nuire l’organisation historique des Frères musulmans en France.

Monsieur le président de la République, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, nous vous demandons de dissoudre la fédération « Musulmans de France », ex-UOIF !

SIGNATAIRES :

  1. Razika ADNANI, philosophe et islamologue
  2. Julien AUBERT, député du Vaucluse
  3. Guillaume BIGOT, politologue
  4. Bertrand SOUBELET, Général de corps d’armée (2S), vice-président d’Objectif-France
  5. Ghislain de CASTELBAJAC, expert en relations internationales, spécialiste du Moyen-Orient
  6. Jacqueline EUSTACHE-BRINIO, sénatrice du Val-d’Oise (LR)
  7. Louis de BROISSIA, membre honoraire du Parlement, ancien ambassadeur
  8. Mohamed LOUIZI, essayiste et ingénieur
  9. Jean–Michel NOGUEROLES, docteur en droit, avocat international
  10. Céline PINA, éditorialiste et essayiste – Mouvement Viv(r)e la République
  11. Bruno RETAILLEAU, sénateur de Vendée – président du groupe LR au Sénat
  12. Alexandre DEL VALLE, géopolitologue, essayiste et docteur en Histoire contemporaine
  13. Zineb EL RHAZOUI, Marianne Jacques France, Prix Simone Veil
  14. Anne FORNIER, volcanologue, présidente de Volcano Active Foundation
  15. Roland LOMBARDI, docteur en Histoire contemporaine, géopolitologue
  16. Guylain CHEVRIER, docteur en Histoire, ancien membre de la commission Laïcité du Haut Conseil à l’Intégration
  17. Georges KUZMANOVIC, président de République Souveraine
  18. Edward AMIACH : Président de l’UPJF
  19. Manel MSALMI, Advisor on MENA – Meps EU
  20. Fatiha BOYER, Présidente de l’association Ni Putes ni Soumises du 76
  21. Valérie BOYER, sénatrice des Bouches du Rhône (LR)
  22. Sébastien LAYE, Président du Parti Quatre Piliers