Réfugié en Europe, un ancien officier de la sécurité personnelle de Vladimir Poutine a révélé aux services secrets occidentaux, dont le MI6 britannique, que le président russe souffre d’un état extrême de paranoïa et d’isolement.
Selon une source française, qui suit de près le rapprochement diplomatique entre l’Algérie et la Russie, Moscou a décidé d’appuyer la demande d’Alger de rejoindre le BRICS (alliance regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud).
Selon un rapport des services de renseignements militaires américains, l’un des plans secrets du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, lors de sa rébellion contre Moscou, était de s’emparer d’une base militaire de missiles nucléaires tactiques russes située non loin de Rostov-sur-le-Don, ville où les forces de Wagner avaient installé leur QG, au début de leur marche sur Moscou.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, est attendu à Paris pour une visite d’État qui devrait intervenir, sauf nouveau report, avant la fin du mois de juin. Mais la Russie, grand allié économique et militaire d’Alger, a insisté pour que le président algérien se rende à Moscou avant sa visite Paris.
En Occident, Vladimir Poutine est le plus souvent décrit comme un dirigeant isolé, voire ‘‘paranoïaque’’, jouissant d’un pouvoir absolu qui le dispense de consulter ou d’écouter des conseillers. Or, s’il est évident que Poutine est un autocrate qui s’est affranchi de tout contre-pouvoir, il y a dans son ‘‘premier cercle’’ des conseillers connus pour leur modération et d’autres qui sont ouvertement bellicistes.
Pour qui a visité Kiev – j’y étais fin janvier- dans les semaines qui ont précédé le coup de force de Vladimir Poutine, la perspective de voir parler les armes est un crève-coeur et un épouvantable gâchis. A un double titre. D’abord, la jeunesse que j’ai rencontré dans les cafés de la rue Kreschatyk, la principale et monumentale artère de la capitale ukrainienne, est fondamentalement pro-européenne. Dans la région, ses regards se tournent davantage vers Vilnius, en Lituanie, pays membre de l’UE, où vont étudier de nombreux jeunes Ukrainiens, que vers Moscou.
Un contrat a récemment été signé avec des sociétés d’armement russes, pour installer en Chine un centre d’entretien et de réparation des systèmes de défense sol-air S-400.
La Russie effectue un grand retour sur le contient africain, à travers le renforcement de sa présence diplomatique et militaire et de ses investissements économiques.
Selon une source spécialisée dans les technologies de défense, la Chine aurait réussi à modifier et à rallonger d’une quinzaine de mètres un sous-marin de fabrication russe de la classe Kilo, connu aussi dans le jargon militaire sous le nom de « projet 8777EKM ».