Lors d’une cérémonie qui s’est tenue aux « Salons de l’Etoile » de l’hôtel Napoléon, dans le quartier des Champs-Elysées à Paris, Global Watch Analyses a tenu une conférence de presse et un cocktail à l’occasion de la parution de l’édition anglaise du livre « Qatar Papers ».
Lors d’une cérémonie qui s’est tenue aux « Salons de l’Etoile » de l’hôtel Napoléon, dans le quartier des Champs-Elysées à Paris, Global Watch Analyses a tenu une conférence de presse et un cocktail à l’occasion de parution la de l’édition anglaise du livre « Qatar Papers ».
Les auteurs du livre, Christian Chesnot et George Malbrunot, ont pris part à la conférence animée par le rédacteur en chef de Global Watch Analysis, Atmane Tazaghart, en présence de représentants des médias et des agences de presse, ainsi que des éditeurs, des diffuseurs et des libraires.
Après le Suisse Tariq Ramadan, mis en cause par plusieurs plaignantes qui l’accusent de viols, Nadia Karmous et maintenant Nicolas Blancho, le Qatar fait apparemment un sérieux examen de conscience. L’émirat gazier est, en effet, contraint de se séparer de nombreuses personnalités de la mouvance frériste qui n’ont pas failli idéologiquement, mais dont l’image négative porte ombrage au pays et à son souverain.
Selon une note confidentielle française, l’ambassade du Qatar à Paris aurait rémunéré des étudiants arabes en France, pour racheter dans les libraires et autres points de ventes un maximum d’exemplaires du livre Qatar Papers de Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
De l’ouvrage Qatar Papers, signé par Christian Chesnot et Georges Malbrunot, les lecteurs ont surtout retenu l’importance financière des projets développés par l’émirat gazier en Europe via l’ONG Qatar Charity. Et accessoirement le salaire de 35.000 euros versé chaque mois à Tariq Ramadan par Qatar Foundation, créée par la cheikha Moza, la mère de Tamim ben Hamad Al Thani, 38 ans, l’émir du Qatar depuis 2013.
Après avoir consacré précédemment deux livres aux aspects les moins reluisants de la politique qatarie, intitulés Qatar, les secrets du coffre fort (Michel Lafon, 2013) et Nos chers émirs (Michel Lafon, 2016), Christian Chesnot et Georges Malbrunot reviennent avec un livre choc intitulé Qatar Papers, comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe.
Les noms de Ghanim Bin Saad Al-Saad Al-Kawari, du Groupe « Qatari Diar » qu’il préside et de Qatar Charity apparaissent aussi dans des investigations menées par le FBI américain et par la justice brésilienne, au sujet de la corruption par le Qatar d’un certain nombre de votants au sein de la FIFA, en vue d’obtenir l’organisation de la coupe du monde de football 2022.
Le scandale politico-financier lié à la fondation Qatar Charity ne se limite pas au seul volet concernant le financement des Frères musulmans, évoqué par Christian Chesnot et Georges Malbrunot, dans leur Qatar Papers. Notre enquête porte sur de nouveaux aspects de ce scandale relatifs aux malversations sportives et à la corruption politique.
Après avoir consacré précédemment deux livres aux aspects les moins reluisants de la politique qatarie, intitulés « Qatar, les secrets du coffre fort » (Michel Lafon, 2013) et « Nos chers émirs » (Michel Lafon, 2016), Christian Chesnot et Georges Malbrunot reviennent avec un livre choc intitulé « Qatar Papers ».
Qatar Papers est un livre qui ressemble à ses auteurs et leur tempérament tout en retenue. Soucieux de l’objectivité et de la neutralité journalistiques, les deux reporters et ex-otages en Irak (2004), se défendent d’avoir écrit un « brûlot anti-Qatar ».
Pourtant, leur livre a eu l’effet d’une bombe !