Le président chinois Xi Jinping a clairement affiché ses ambitions expansionnistes moins d’un an après avoir pris ses fonctions de secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) lorsqu’il a lancé l’ambitieuse Initiative Ceinture et Route (ICR) qui traverse l’Asie, l’Europe et l’Afrique, reliant des dizaines de pays. Et le premier pays à s’être associé à la Chine, dans le cadre de l’ICR, a été le Pakistan, lorsque le Corridor économique Chine-Pakistan (CECP), d’un montant de 62 milliards de dollars, comprenant un large éventail de projets d’infrastructure, a été signé en grande pompe en 2015. En raison de son étendue, le CECP, souvent désigné au Pakistan comme le projet phare de l’ICR, offre à l’observateur une vue d’ensemble des objectifs réels et des ambitions de Xi Jinping par rapport à cette initiative.
Une kyrielle de drapeaux français et des effigies du président Emmanuel Macron ont été brûlés dans tout le Pakistan ces derniers jours alors que le gouvernement du Premier ministre Imran Khan encourageait les partis politiques, les groupes islamiques radicaux, les avocats et les associations d’étudiants à descendre dans la rue par milliers pour dénoncer l’islamophobie perçue en France.
Le Groupe d’action financière (GAFI), l’organisme mondial de surveillance du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, tient une session plénière virtuelle du 21 au 23 octobre. Lors de cette session, les différents pays figurant sur la liste de surveillance du GAFI, classés sur la « liste noire » et « liste grise » de l’organisme, sont passés en revue. Actuellement, deux pays, la Corée du Nord et l’Iran, figurent sur la « liste noire » et 16 pays, dont le Pakistan, sur la « liste grise » dite de surveillance accrue.
Le 2 septembre, le procès de l’attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’hyper cacher de la porte de Bagnolet s’est ouvert au tribunal de Paris. Le même jour, le magazine Charlie Hebdo a réimprimé les caricatures du prophète Mahomet qui avaient fait des collaborateurs du magazine las cibles de terroristes islamistes. Interrogé lors de sa visite au Liban, le président français Emmanuel Macron a indiqué qu’il n’interviendrait pas contre la réimpression de ces caricatures, car la presse en France jouit de la liberté d’expression et même de la liberté de blasphémer. Si la déclaration de M. Macron a été bien accueillie en France et dans la majorité des pays du monde, elle a déclenché une vive opposition dans certains pays du monde musulman.
Niché dans une petite rue secondaire de Changklan Road, à Chiang Mai, dans le Nord de la Thaïlande, se trouve un restaurant appelé « Al Hussein » qui vend des spécialités typiquement indiennes, à savoir du pain naan et des plats au curry. Situé au sein du marché de nuit d’Anusarn, ce restaurant fait généralement des affaires avec de nombreux hôtels à proximité. Le propriétaire est un certain Baqar Shah, de nationalité pakistanaise. Marié à une Thaïlandaise depuis près de 12 ans, Shah est connu pour avoir de bonnes relations au sein du gouvernement local, des services de l’immigration, des douanes et des compagnies aériennes. Pour un client ordinaire, tout semble normal quand on visite le restaurant. Et peu de gens, jusqu’à très récemment, connaissaient les liens entre Baqar Shah et le trafic de faux passeports, le blanchiment d’argent ou le service de renseignement pakistanais, l’Inter-Services Intelligence (ISI).
Un récent rapport du département américain de la Défense soumis au Congrès des États-Unis conclut que, bien que les représentants des États-Unis et des Taliban aient signé un accord, le 29 février, pour mettre fin au conflit en Afghanistan, plusieurs événements ultérieurs ont soulevé des questions quant à la mise en place du processus de paix.
Le corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), l’un des projets phares de l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie (BRI), vit le jour, en grandes pompes, il y a près de 5 ans. Cependant, la progression du CPEC a été entravée par des questions portant sur la viabilité économique de ces projets pour le Pakistan, la présence chinoise sans cesse croissante dans le pays et de nombreuses inquiétudes environnementales.