Après six ans d’absence et dix-sept ans de sobriété (feinte ou réelle ?), le grand maître finlandais de la comédie loufoque, Aki Kaurismäki, revient sur les pas de sa célèbre ‘‘trilogie des perdants’’ (‘‘Au loin s’en vont les nuages’’ – 1996, ‘‘L’homme sans passé’’ – 2002, ‘‘Les lumières du faubourg’’ – 2006). Présenté en compétition officielle, son nouveau film ‘‘Les feuilles mortes’’ a décroché le Prix du Jury et ébloui la Croisette par son esthétique décalée et minimaliste.
Après 6 ans d’absence et 17 ans de sobriété, le maître finlandais Aki Kaurismäki revient sur les pas de sa célèbre ‘‘trilogie des perdants’’ (‘‘Au loin s’en vont les nuages’’ – 1996 , ‘‘L’homme sans passé’’ – 2002 , ‘‘Les lumières du feaubourg’’ – 2006). Il concourt pour la Palme d’Or du 76ème festival de Cannes, avec ‘‘Les feuilles mortes’’, un chef d’œuvre poignant et mélancolique sur le destin brisé de deux marginaux qui tentent désespérément d’esquisser une histoire d’amour où le burlesque le dispute au tragique.