La banque israélienne Hapoalim a évalué à 27 milliards de shekels (6,5 milliards d’euros) le coût de l’opération militaire en cours contre le Hamas. Soit l’équivalent de 1,3 % du PIB d’Israël en 2022. D’autres sources considèrent ce montant sous-estimé : il faudra au moins le double au regard des dégâts causés, de la reconstruction, des indemnisations et aides aux populations les plus fragiles.
Il faut s’y faire, Israël n’est pas un pays comme les autres. La normalité, but ultime du projet sioniste, est toujours hors d’atteinte, dans le regard porté par le monde sur l’Etat juif ou dans celui qu’il porte sur lui-même. Qui aurait imaginé en effet que la chute de Benyamin Netanyahou serait provoquée par la coalition la plus disparate, la plus originale, la plus invraisemblable de toutes les scènes politiques de la planète ?
Inutile d’aller à l’improviste au restaurant casher de l’hôtel Armani à Dubaï. Il est plus prudent de réserver longtemps à l’avance. Quant à la terrasse, elle est prise d’assaut, afin de pouvoir assister à un spectacle unique mêlant jets d’eau, sons et lumières. Drapé dans sa dishdasha blanche, l’habit traditionnel des hommes du Golfe, notre interlocuteur raconte que dans le salon d’un grand hôtel à Dubaï, il s’est retrouvé récemment le seul Arabe au milieu de dizaines de juifs. « Mais si ça continue, ils vont être plus nombreux que nous ! », lâche-t-il en souriant. En signant en septembre 2020 les accords d’Abraham normalisant les relations émiro-israéliennes, les Émiratis s’attendaient à accueillir une vague de visiteurs venus de Tel Aviv. Mais c’est une déferlante qui s’est abattue sur le Golfe. Quant aux communautés juives occidentales, elles ne disent plus « l’année prochaine à Jérusalem », mais « les prochaines vacances à Dubaï » !
Le 9 mars dernier, un avion brésilien se pose sur le tarmac de l’aéroport d’Alger. Ses cales seraient pleines de doses de vaccins livrées par Israël. L’Algérie est déjà approvisionnée en vaccins Spoutnik russe et Sinopharm chinois, ce qui n’a rien de surprenant. La logique sanitaire suit la logique diplomatique. Mais Israël ! Le pays le plus vilipendé par les médias algériens, la cible de toutes les thèses complotistes ! L’info, diffusée par la chaine I24 news, qui émet depuis Tel-Aviv en français, anglais et arabe, est-elle sérieuse ? Même s’il ne s’agit que d’une rumeur, elle a l’avantage de faire gamberger.
Une récente note confidentielle occidentale relate une histoire rocambolesque qui a vu Israël, l’ennemi juré de l’Iran, fournir à Téhéran des équipements sensibles destinés à son programme nucléaire militaire !
C’était jour d’élection à Jérusalem. Un jour du proche passé -17 septembre dernier- mais ce pourrait être un proche futur car Israël est bloqué. L’Etat hébreu ne parvient pas à se donner un gouvernement. Il a voté au printemps, revoté en ce tout début d’automne et redoute un troisième scrutin.
Selon des renseignement réservés, dévoilés aux occidentaux par un officier iranien proche du haut commandement des Pasdaran (gardiens de la révolutions iranienne), le Hezbollah posséderait une quantité de missiles qui suffirait pour 1000 jours, au rythme de 200 missiles par jour, en cas de conflit armé avec Israël.
Le gouvernement de l’Azerbaïdjan a récemment accepté l’implantation sur son territoire de bases secrètes permanentes pour des agents du renseignement israélien dont les actions seront dirigées contre l’Iran.