Sociologue, iranologue et politologue du monde musulman contemporain, Amélie Myriam Chelly est l’auteure remarquée d’un excellent ‘‘Dictionnaire des islamismes’’ (Éditions du Cerf, 2021). Elle vient de publier, chez le même éditeur, un ‘‘roman-documentaire’’ intitulé ‘‘Le Coran de sang’’. Entretien.
Depuis des années, les milieux universitaires et culturels démocratiques et laïcs du Canada expriment leur mécontentement et leur inquiétude face à ce qu’ils décrivent comme « la pénétration des islamistes et de l’islam politique en général dans diverses institutions scolaires et éducatives ». Beaucoup d’activistes estiment que la liberté d’expression est sérieusement menacée, notamment dans les universités de leur pays. Le wokisme est passé par là : c’est un problème que connaît également l’Europe occidentale.
Le 11 septembre 2001, la journaliste Carine Azzopardi couvrait les attentats de New York, où elle se trouvait par hasard. Le 13 novembre 2015, son compagnon et père de leurs enfants, le journaliste musical Guillaume Barreau-Decherf, 43 ans, était assassiné au Bataclan. Dans son livre « Ces petits renoncements qui tuent : le cri d’alarme d’un professeur contraint à l’anonymat » (Plon), Carine Azzopardi livre le témoignage – anonyme – d’un professeur de français, confronté au quotidien à l’islamisme vindicatif de certains de ses élèves. Hussard de la République, il refuse cependant de baisser les bras et garde espoir. Merci
Refus de la laïcité, déni des sciences et complotisme… Les professeurs de l’Éducation nationale se retrouvent confrontés à la contestation non seulement du modèle républicain, mais aussi des Lumières, sur fond de baisse générale de niveau des élèves. En sous-effectifs, les enseignants ne se sentent pas soutenus par leur hiérarchie qui leur semble totalement coupée des réalités.
Le 18 novembre 2022, le tribunal de première instance de Bruxelles a condamné un internaute, estimant que son commentaire publié sur le réseau social Facebook mettait gravement en cause mon honneur et ma réputation, qui sont des droits garantis par l’article 8 de la Cour européenne des droits de l’Homme.
Dans le premier volet de cet ‘‘observatoire des enseignants face à l’expression du fait religieux à l’école’’ (sondage IFOP pour ECRAN de VEILLE, publié le 9 décembre dernier), 45% des enseignants reconnaissaient s’autocensurer dans leur cours afin d’éviter des incidents provoqués par certains élèves. Dans ce deuxième volet, 1 enseignant sur 5 affirme avoir été victime, au moins une fois au cours de sa carrière, d’agression à motivation religieuse ou identitaire.. Ceci explique, sans doute, cela !
Sur la photo, l’homme pose entre ses deux épouses aux visages masqués par un coeur rose, pudeur oblige. Il les a épousées le même jour et s’appelle Rachid. C’est un ‘‘Skikdi’’, un habitant de Skikda, ce qui lui vaut sur les réseaux sociaux le sobriquet de ‘‘Skik-deux’’, nouvelle preuve que les Algériens peuvent tout perdre, sauf le sens de l’humour ! Le faire-part de mariage est orné du verset coranique qui justifie la diversité matrimoniale : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez »
Après les mannequins (islamistes) sans têtes, voici le documentaire sans cheveux ! Présenté en séance spéciale au dernier Festival de Cannes, ‘‘Salam’’ de l’ex-rappeuse Diam’s (co-réalisé avec Houda Benyamina et Anne Cissé) est un film de propagande salafiste strictement encadré par les standards de l’islamisme le plus rigoriste.
Dans son dernier livre ‘‘Islamophobie, mon œil !’’, Djemila Benhabib emprunte à Salman Rushdie une formule qui résume, à elle seule, toute l’ampleur de l’escroquerie mortifère, orchestrée par le tenants de l’islam politique, que la militante laïque et féministe d’origine algérienne entend dénoncer à travers cet ouvrage lucide et poignant, à mi-chemin entre l’essai politique et le témoignage autobiographique : « un nouveau mot avait été inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles : l’islamophobie », dixit l’auteur des ‘‘Versets sataniques’’ qui connaît mieux quiconque les supercheries intellectuelles de l’inquisition islamiste.
Sous prétexte de lutter contre l’obligation vaccinale, des gangs ont racketté les commerces en Guadeloupe. Il fallait payer pour ne pas voir sa boutique ou son supermarché incendiés. Brutalement, Paris découvre que les départements français des Antilles sont gangrénés par le crime organisé, que celui-ci entretient même les meilleurs rapports avec des élus locaux. Et ce n’est pas le seul mal dont souffrent ces îles. Pour preuve : dès l’arrivée à l’aéroport de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, des affiches mettent en garde contre la « radicalisation violente » et l’« enrôlement djihadiste ».