En Iran, les revendications féministes sont à l’origine de la mobilisation populaire contre le régime des mollahs. En retirant ou brûlant leur voile en public, les Iraniennes marquent leur opposition à une théocratie vieillissante et usée. Premières victimes de l’oppression, elles savent mieux que personne à quel point la République islamique a fait de cette étoffe l’un de ses piliers idéologiques, reléguant de facto la femme au rang d’être inférieur.
Depuis la mi-février, alors que le régime iranien a tardé à reconnaître l’expansion globale de l’épidémie de coronavirus – et dénonçait « un complot de l’ennemi », dans le double contexte de la célébration de l’anniversaire de la Révolution islamique, le 11 février, et des élections législatives du 21 février – l’Iran, qui reste un des principaux foyers mondiaux de l’épidémie de Covid-19, inquiète ses pays voisins. Ceux-ci n’ont pas tardé à fermer leurs frontières dès le 19 février, avec l’annonce des premières personnes infectées au Moyen- Orient.
En dépit des joutes verbales enflammées et des gesticulations menaçantes promettant de venger sa mort, l’élimination du général Qassim Soleimani, tué par un drone américain, le 3 janvier dernier, non loin de l’aéroport de Bagdad, est un soulagement pour le Régime iranien ! Et pas seulement pour le courant réformiste, mené par le Président Hassan Rohani et son ministre des affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif.
Des notes confidentielles occidentales font état d’une multiplication des défection d’officiers iraniens, qui profitent des missions à l’étranger pour déserter.
Les récentes tensions entre Téhéran et Washington n’ont pas dégénéré en conflit armé, mais elles ont donné naissance à une guerre électronique acharnée. Le dernier épisode de cette affrontement est un vaste plan de cyber espionnage iranien découvert par les services antiterroristes américains.
La décision, prise par Donald Trump, d’éliminer le Général Quassem Souleimani, N°2 du Régime Iranien, transforme indéniablement un conflit qui mijotait lentement en une soudaine poudrière. C’est sans doute la décision la plus dangereuse et la plus risquée prise par un Président Américain depuis la 2ème Guerre du Golfe, en Mars 2003.
Abolfazl Bahrampour est un éminent mollah habitué des plateaux des télévisons favorables au Régime iranien. Il jouit d’une notoriété incontestée dans tout le mode chiite, car il est l’auteur d’un célèbre volume du Tafsir (interprétation du Coran). Raison pour laquelle le Régime l’a choisi pour lancer une fatwa ordonnant l’excommunication des manifestants qui participent aux mouvements de contestation qui secouent le pays, en les considérant comme des « mouharibeh » (des combattants contre la volonté d’Allah).
Le nouvel ambassadeur iranien à Paris, Bahram Ghassenmi, a reçu la plus importante dotation budgétaire du ministère des affaires étrangères iranien. Téhéran compte faire de son ambassade en France le fer de lance de sa diplomatie en Europe, pour contrer l’hostilité américaine.
Selon une note confidentielle occidentale, citant des sources iraniennes, Téhéran ambitionne de développer un missile bi-étage à propulsion solide , d’une portée de 2.500 kilomètres, nommé Ashura.
Dans le cadre des échanges d’informations entre la CIA et les services secrets Nord-Coréens, suite à la dernière rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un, les nord-coréens ont révélé aux américains avoir livré, durant 15 ans, pas moins de 6.000 mines sous-marines à l’Iran.