Les Français devraient être fiers. Ce sont leurs valeurs – laïcité, citoyenneté, égalité- que l’on brandit aujourd’hui dans des pays meurtris et déchirés, là où on ne l’attendait pas. Au Liban, des foules immenses, jeunes, chamarrées, unies au delà de leurs différences, exigent qu’on en finisse avec le vieux système confessionnel. Nés après la guerre civile, hostiles à l’instrumentalisation de leur minuscule pays par des puissances rivales et prédatrices, l’Arabie Saoudite et l’Iran, les manifestants réinventent au Levant le beau mot de patrie. Le Hezbollah, contesté pour la première fois dans ses fiefs, envoie en vain ses miliciens écraser le mouvement.
Voici les principaux extraits du document évoqué dans notre enquête exclusive sur la corruption liée à la rente pétrolière en Algérie.
Dans le prolongement de notre enquête sur les scandales de corruption de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, en lien avec le clan des Bouteflika, nous avons pris connaissance d’un « rapport spécial » portant sur une enquête financière au sujet d’une société offshore enregistrée dans les Îles Vierges britanniques, sous le nom de Sonatrach Petroleum Corporation, qui servirait de parachute financier permettant à 15 personnalités, dont ce document confidentiel ne révèle pas les identités, de se partager un gigantesque pactole émanant de la rente pétrolière algérienne !
Paris envisage de nommer un nouvel ambassadeur à Alger, en remplacement de Xavier Driencourt critiqué par le nouveau pouvoir algérien pour la « trop grande influence » qu’il a acquise durant les dernières années au sein des cercles proches du clan Bouteflika.
Les enquêtes anti corruption en Algérie commencent à donner des sueurs froides aux autorités du Qatar. Selon nos sources, dans deux dossiers au moins, les investigations font apparaître l’implication de hautes personnalités qataries et de plusieurs figures parmi les « protégés » de Doha, au sein des réseaux européens des Frères musulmans, dans les circuits financiers utilisés par le clan Bouteflika pour piller les richesses du pays.
L’homme d’affaires égyptien, ancien propriétaire de l’opérateur téléphonique algérien Djezzi, affirme avoir été spolié par le clan Bouteflika.