La catastrophe sanitaire tant redoutée n’a pas eu lieu au Moyen-Orient, comme dans les pays du Maghreb ou en Afrique, même si rien n’indique que la crise du coronavirus soit sur le point de se terminer et la situation peut encore largement évoluer, surtout avec la seconde vague qui sévit de nouveau dans la région.
Que pourraient nous dire les philosophes alors que nous vivons une crise pandémique qui nous oblige à rester confinés chez nous et à éviter nos semblables? De toute évidence, nous devrons tendre l’oreille à la parole scientifique, médicale et technique. Les savants sont les seuls à pouvoir nous apporter des réponses pratiques sur la manière de répondre aux attaques de ce dangereux virus.
Mode d’expression artistique libertaire et subversif, par excellence, le street art a connu une prolifération spectaculaire durant la pandémie du Covid-19. Au moment où les musées, les théâtres, les salles de spectacles et de cinéma étaient obligés à fermer, et alors que le monde de l’art et de la culture subissait de plein fouet les affres du confinement, le street art a réussi l’exploit de faire le mur, au sens propre comme au figuré !
La pandémie qui s’est abattue sur la planète doit nous faire réaliser que rien ne sera plus comme avant. Il y a eu l’avant coronavirus. Il y aura l’après coronavirus géopolitique et géostratégique. Aujourd’hui, plusieurs facteurs ont de quoi inquiéter les chancelleries occidentales : Le retrait Américain des affaires du monde et du Moyen Orient, en particulier, laissant le champ libre à la Russie et à l’Iran ; L’offensive tous azimuts de la Chine et les divisions de l’Europe.
L’écrivain Emile Habibi, Palestinien de Haïfa resté en Israël après 1948, avait inventé un joli mot pour qualifier l’état d’esprit des individus qui vivent l’ambiguité au quotidien : peptimiste. Un cocktail d’espérance et de lassitude, quelque part entre l’optimisme et le pessimisme. C’est exactement le terme qui convient aujourd’hui face aux conséquences de l’épidémie sur les religions.
L’apparition, en décembre dernier, de l’épidémie due à une nouvelle souche de coronavirus, appelée Covid-19, et son évolution, en l’espace d’à peine trois mois, en pandémie essaimant à l’échelle mondiale, est tout sauf un événement prévisible. Pourtant, un étude prospective élaborée par la CIA présentait, dès novembre 2008, un « scénario » détaillé dont les développements épousent de façon extrêmement déconcertante la tournure inquiétante des événements depuis l’apparition des premiers cas de Covid-19 à Wuhan, en Chine !