Nombreux sont les films consacrés à l’horreur nazie et la Shoah que le Festival de Cannes a accueillis, célébrés et récompensés. Il y a notamment eu le tragi-comique ‘‘La vie est Belle’’ de Roberto Benigni (Grand Prix – 1997), l’émouvant et magistral ‘‘Le pianiste’’ de Roman Polanski (Palme d’Or – 2002), le sombre et poignant ‘‘Ruban Blanc’’ de Michael Haneke (Palme d’Or – 2009) et l’atypique et éblouissant ‘‘Le fils de Saul’’ de Laszlo Nemes (Grand Prix – 2015).
Au terme d’une sélection marquée par une majorité de films traitant de la dualité suspicion / culpabilité, la Palme d’Or du 76ème Festival de Cannes a été remportée par ‘‘Anatomie d’une chute’’, un drame familial français qui décortique les mécanismes du soupçon (et de la culpabilité qui en découle) qui pèsent sur une épouse après la défenestration (accidentelle ?) de son mari.
Grand oublié du palmarès de ce 76ème Festival de Cannes, Nanni Moretti a, à nouveau, conquis la Croisette avec une œuvre poignante teintée d’humour et de mélancolie, à travers laquelle il jette un regard inquiet et sarcastique sur le cinéma d’aujourd’hui.
Après six ans d’absence et dix-sept ans de sobriété (feinte ou réelle ?), le grand maître finlandais de la comédie loufoque, Aki Kaurismäki, revient sur les pas de sa célèbre ‘‘trilogie des perdants’’ (‘‘Au loin s’en vont les nuages’’ – 1996, ‘‘L’homme sans passé’’ – 2002, ‘‘Les lumières du faubourg’’ – 2006). Présenté en compétition officielle, son nouveau film ‘‘Les feuilles mortes’’ a décroché le Prix du Jury et ébloui la Croisette par son esthétique décalée et minimaliste.
S’inspirant de l’histoire vraie d’un drame familial qui a secoué la Tunisie en 2014 : celui d’Olfa Hamrouni et de ses 4 filles, dont deux ont été endoctrinées par Daech, ‘‘Les filles d’Olfa’’ de Kaouther Ben Hania dissèque, avec brio et perspicacité, le processus d’endoctrinement à travers lequel les islamistes opèrent leur lavage de cerveau sur les personnes socialement et psychologiquement fragiles.
Qu’est-ce que Maïwenn a commis de plus inélégant et d’impardonnable ? Avoir tiré les cheveux d’Edwy Plenel ou plombé l’ouverture du 76ème Festival de Cannes avec son insipide et très décevant ‘‘Jeanne du Barry’’ ?
Dans le premier volet de cet ‘‘observatoire des enseignants face à l’expression du fait religieux à l’école’’ (sondage IFOP pour ECRAN de VEILLE, publié le 9 décembre dernier), 45% des enseignants reconnaissaient s’autocensurer dans leur cours afin d’éviter des incidents provoqués par certains élèves. Dans ce deuxième volet, 1 enseignant sur 5 affirme avoir été victime, au moins une fois au cours de sa carrière, d’agression à motivation religieuse ou identitaire.. Ceci explique, sans doute, cela !
Deux ans après la décapitation de Samuel Paty, notre sondage auprès des enseignants démontre que la peur n’a absolument pas changé de camp. Les atteintes à la laïcité enregistrent une telle recrudescence que plus de la moitié des enseignants s’autocensurent pour éviter de provoquer des ‘‘incidents’’…
Deux cent intellectuels et militants de la société civile, ainsi qu’une vingtaine d’associations, au Maghreb et dans la diaspora nord africaine en Europe, ont rendu publique une pétition dénonçant la tentative d’assassinat dont a été victime Salman Rushdie, intitulée ‘‘Nous refusons qu’en notre nom soit commis le crime’’.
En voici le verbatim intégral :
Après les mannequins (islamistes) sans têtes, voici le documentaire sans cheveux ! Présenté en séance spéciale au dernier Festival de Cannes, ‘‘Salam’’ de l’ex-rappeuse Diam’s (co-réalisé avec Houda Benyamina et Anne Cissé) est un film de propagande salafiste strictement encadré par les standards de l’islamisme le plus rigoriste.