La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le service central du renseignement territorial (SCRT) ont alerté le ministère de l’intérieur sur un risque de recrudescence d’actes de désobéissance civile, cet été, dans le contexte social post-covidien. Les Services redoutent même de possibles attentats contre des symboles de l’État, y compris des forces de l’ordre, qui pourraient être perpétrés par des groupuscules radicaux d’extrême droite et d’extrême gauche. Et l’alerte s’inquiète notamment d’une possible manipulation des Gilets jaunes par ces groupes radicalisés.
Un conseil de défense va être organisé par l’Élysée, courant juin, pour examiner ce type de frondes post-covidiennes. D’autant plus que d’autres rapports des Services ont mis en garde contre le risque d’actes de violence, individuels ou en bandes organisées, qui pourraient éclater dans certains quartiers sensibles, en banlieue, y compris des actes à caractère terroriste. Des échanges interceptés sur réseaux numériques, durant le mois du Ramadan, ont fait état d’une incitation en ce sens par des organes de propagande liés à Daech.