Préparer un voyage en Syrie ou en Somalie peut dorénavant vous valoir des années de prison en Suisse. Berne développe la justice préventive et veut s’en prendre aux « terroristes potentiels », à l’instar de certains films de science-fiction qui racontent qu’à l’avenir les polices n’arrêteront pas seulement les auteurs d’un hold-up, mais auront le droit d’intercepter les personnes qui ont évoqué l’idée de commettre un braquage…
Sous l’impulsion du nouveau patron de Ligue islamique mondiale, Mohammed Bin Abdulkarim Al-Issa, un proche du prince héritier, Mohammed Bin Salman, l’Arabie saoudite a annoncé, en janvier, qu’elle allait se séparer des mosquées qu’elle contrôle en Occident et qui ont longtemps servi à la propagation de l’idéologie wahhabite. Mais cinq mois plus tard, Riyad n’a pas trouvé de repreneurs. Et ce désengagement saoudien fait craindre une prise de contrôle de ces mosquées par des acteurs plus radicaux encore. Les mosquées en questions sont convoitées par certains États peu recommandables, comme la Turquie d’Erdogan, et par des groupes non étatiques, comme les Frères musulmans ou les mouvements salafistes.
Alors que Taïwan a alerté l’OMS de l’émergence du Covid-19 et de la possibilité d’une transmission entre humains, plusieurs semaines avant la Chine, l’institution spécialisée de l’ONU continue à boycotter Taipei, à la demande de Pékin.
Alors qu’officiellement les secteurs alimentaire, pharmaceutique et médical échappent aux sanctions décrétées contre l’Iran, les États-Unis s’arrangent pour bloquer les livraisons de médicaments pour Téhéran. Leur arme ? Des tracasseries bancaires et administratives sans fin…
Tout comme la communauté internationale a convenu de la nécessité de travailler conjointement pour surmonter les défis posés par la pandémie actuelle de Covid-19, il faut aussi parvenir rapidement à un consensus, pour s’opposer conjointement au mépris flagrant de la Chine pour les normes mondiales et à ses tentatives répétées de déformer les faits, dans le but de contourner les réglementations internationales.
Hani Ramadan, le frère aîné de Tariq Ramadan, prétend que la fornication et l’adultère seraient à l’origine du coronavirus. Le public imagine qu’il s’agit d’un dérapage verbal. En fait, les sorties du directeur du Centre islamique de Genève (CIG) relèvent d’une stratégie délibérée qui mise sur le long terme.
Depuis la mi-février, alors que le régime iranien a tardé à reconnaître l’expansion globale de l’épidémie de coronavirus – et dénonçait « un complot de l’ennemi », dans le double contexte de la célébration de l’anniversaire de la Révolution islamique, le 11 février, et des élections législatives du 21 février – l’Iran, qui reste un des principaux foyers mondiaux de l’épidémie de Covid-19, inquiète ses pays voisins. Ceux-ci n’ont pas tardé à fermer leurs frontières dès le 19 février, avec l’annonce des premières personnes infectées au Moyen- Orient.
De tous les chefs des milices qui se disputent le pouvoir en Libye, depuis la chute de Kadhafi, Abdelhakim Belhaj est le plus controversé. Né en 1966, dans le quartier populaire de Souk al-Joumâa, à Tripoli, il rejoint, à 22 ans, les rangs des moudjahidines arabes en Afghanistan, où il fonde avec d’autres djihadistes, parmi ses compatriotes, le Groupe Islamique Combattant Libyen (GICL).
Lors d’une cérémonie qui s’est tenue aux « Salons de l’Etoile » de l’hôtel Napoléon, dans le quartier des Champs-Elysées à Paris, Global Watch Analyses a tenu une conférence de presse et un cocktail à l’occasion de la parution de l’édition anglaise du livre « Qatar Papers ».
Comment est née la sulfureuse idée, portée par les relais hexagonaux des Frères musulmans, incitent les musulmans de France à présenter des « listes communautaires » aux prochaines municipales ? Trois semaines avant la grande marche communautaire du 10 novembre, le coup d’envoi de cette campagne visant à « frapper aux urnes » a eu lieu entre les murs du siège parisien du CAREP, le principal et plus influent Think-Tank qatari. Récit d’un lobbying savamment orchestré…