Selon un sondage exclusif (IFOP pour notre mensuel Ecran de Veille), réalisé du 22 au 28 février 2022, sur un échantillon de 3007 personnes agées de 18 ans et plus, portant sur les moyens de lutter contre l’islamisme, 85 % des français soutiennent la proposition, émise par plusieurs candidats à présidentielle, visant à « interdire les organisations islamistes liées aux Frères musulmans et à toute la mouvance qui y est liée ».
Cette interdiction est évoquée aussi dans le cadre de la lutte contre le communautarisme et le séparatisme islamistes : 68 % des électeurs appellent le futur Président à « interdire les organisations liées aux Frères musulmans, au salafisme et au mouvement Tabligh ». Par ailleurs, 61% appellent à « dissoudre les associations culturelles, sportives ou religieuses refusant de se plier aux valeurs laïques et égalitaires », alors que 89% soutiennent la proposition émise au cours de la campagne présidentielle de « couper les subventions aux associations exprimant une vision communautariste, racialiste, sexiste ou séparatiste régionale ». Et 12% appellent à « pénaliser les commerces exclusivement communautaires », alors que 28% estiment que la lutte contre le communautarisme et le séparatisme doit plutôt passer par une « politique de la ville favorisant la mixité sociale ».