L’ex président de la république, Nicolas Sarkozy, était est contact constant avec le Président Macron, tout au long de la crise du Covid-19. En mars, au plus fort de la pandémie, l’ancien Président avait conseillé à l’actuel de former un « gouvernement de salut public et de solidarité » à la rentrée, pour faire face aux défis politiques et économiques post-covidiens.
Cependant, dès que la sortie de la crise sanitaire a été amorcée, à la mi-mai, Sarkozy a changé son fusil d’épaule, déconseillant fortement à Macron d’opérer, comme il fut envisagé, un remaniement autour d’un gouvernement d’union nationale. Avec un argument de taille : selon Sarkozy, dans un tel cas de figure, c’est le premier ministre, qui qu’il soit, qui en tirerait tous les bénéfices !
Puis, dans la perspective du remaniement envisagé par le Président Macron, pour le début du mois de juillet, Sarkozy est revenu à la charge, recommandant à l’Elysée de nommer au ministère de l’intérieur l’ancien directeur de la police nationale, Frédéric Péchenard. Et dans le cas où Macron déciderait de remplacer le Premier ministre, Édouard Philippe, Sarkozy lui a suggéré de nommer Jean-Louis Borloo.