88 ans après sa création en 1933, la branche féminine des Frères musulmans reste très marginalisée. Les Sœurs musulmanes sont le plus souvent cantonnées au rôle d’auxiliaires à l’ombre des Frères. Paradoxalement, on observe un phénomène inverse en Europe : les Sœurs sont délibérément mises en avant, comme des symboles d’ouverture et de modernité. Elles servent ainsi de cheval de Troie islamiste pour mieux infiltrer la société civile et siphonner les subventions des instances européennes !
Ce rapport de la Sûreté de l’État belge a été élaboré dans le cadre de l’« affaire Ihsane Haouach », cette militante associative voilée, nommée en mai dernier commissaire du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes, puis contrainte à la démission quelques semaines plus tard, suite à la révélation de « ses contacts étroits avec les Frères musulmans ».
Le rapport fustige l’entrisme pratiqué par les Frères musulmans, en vue de « peser sur le débat public et l’élaboration de la politique (gouvernementale ou locale) » et met en garde contre la ‘‘doctrine de dissimulation’’ des Frères musulmans « par laquelle ils s’accordent une certaine flexibilité par rapport à certains prescrits islamiques orthodoxes, adaptent leur discours à leur public et dissimulent leurs véritables intentions et convictions ».
Et de conclure que les Frères musulmans « cultivent une image publique de musulmans européens bien intégrés, modérés et (relativement) progressistes », mais « visent sur le long terme l’islamisation progressive de la société européenne dans toutes ses composantes ».
Cette lettre adressée au secrétaire général de l’Onu, par le cheikh Ahmed Bin Khalid Bin Mohammed Bin Ali Bin Abdullah Bin Qassim Bin Mohammed Al-Thani, au nom du « Conseil de la famille al-Thani », la famille régnante de l’émirat du Qatar, est sans équivoque quant à la corruption de l’ex procureur qatari nommé au poste de monsieur anti-corruption par l’Onu !
Avec la nouvelle loi antiterroriste, adoptée jeudi par l’Assemblée du Peuple, l’Autriche a franchi le pas et devient le premier pays européen à interdire les Frères musulmans,
Le leader du Hamas Abdel Rahim Abou Fanah, président du comité de la Zakat [Aumône légal islamique, l’un des principaux canaux de collecte de dons par le Hamas] au sein de l’organisation islamiste palestinienne, a enflammé les réseaux sociaux arabes : Dans une vidéo filmée au téléphone portable, par un jeune homme s’exprimant en dialecte arabe palestinien, ce cadre du Hamas est apparu nu, en compagnie d’une prostituée, dans ce qui semble être un hôtel israélien, comme l’indique des écriteaux en hébreu sur les meubles.
Isolés politiquement au sein du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman), suite à l’adoption d’une « charte des principes » rejetant les « ingérences étrangères et l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques », les trois courants de l’islamisme dit « politique », que sont les Musulmans de France (ex-UOIF, filiale tricolore des Frères musulmans), Foi et pratique (lié au mouvement Tabligh) et les Milli Gürüs (la branche turque des Frères musulmans), se retrouvent aussi sous le feu nourri des Cellules départementales de Lutte contre l’Islamisme et le Repli communautaire (CLIR), dont la montée en puissance des contrôles a durement frappé ces organisations islamistes, notamment au porte-monnaie !
Le terme « islamo-gauchisme » fait polémique. Imprécis et trop amalgamant, nous lui préférons, à Global Watch Analysis, les termes plus explicites de « collabos gauchistes de l’islamisme » ou d’« idiots utiles de l’islamise » ! Cependant, l’« islamo-gauchisme », au sens de la compromission de certains composantes ou courants de l’extrême gauche avec l’islamisme (politique ou djihadiste) existe bel et bien. Une longue enquête, menée en 2004, pour les besoins de notre livre « Ben Laden, la destruction programmée de l’Occident » paru, cette année-là, aux éditions Jean Picollec, démontre que cet « islamo-gauchisme » ne tue pas que le débat d’idées dans les universités françaises !
67 croix gammées, découvertes le 28 décembre dernier, profanant les tombes d’un cimetière municipal à Fontainebleau ; un torrent d’injures antisémites se déchaînant contre Miss Provence 2020, April Benayoum, pour avoir revendiqué son ascendance israélienne, le 19 décembre, lors de son élection comme première dauphine de Miss France 2021 ; des menaces de mort à caractère antisémite à l’encontre de la chroniqueuse TV, Valérie Benaim, le 29 décembre ; un livreur d’une grande enseigne de la nouvelle économie numérique, se ventant qu’il n’accepte pas de livrer aux juifs, le 7 janvier à Strasbourg ; et pour couronner le tout, un odieux courrier d’injures antisémites (et homophobes), adressé au porte-parle du gouvernement, Gabriel Attal, le 8 janvier… Le phénomène n’est pas nouveau, mais en l’espace de quelques semaines, c’est une véritable déferlante d’actes antisémites qui s’est abattue sur la France, souvent dans l’indifférence générale. Et plus inquiétant encore, au vieux mal antisémite, celui de la haine et de la bêtise (in)humaine, s’ajoute un nouvel antisémitisme, qui tente de se draper de justifications politiques, comme celui de l’icône des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, justifiant les injures antisémites à l’encontre d’April Benayoum par un hallucinant argument selon lequel « on ne peut pas être israélien innocemment » !
Profitant de la compagne de boycott anti-française, orchestrée par des oulémas islamistes, dans plusieurs pays musulmans, suite à la republication des caricatures de Mahomet, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est autoproclamé chef de file d’un prétendu mouvement pour la défense du prophète de l’Islam.
Gêné par les récentes révélations du département d’Etat américain, concernant les liens troubles entre la direction des Frères musulmans et l’Administration Obama, durant le « Printemps arabe », le conseil de la Choura des Frères musulmans vient d’émettre une ordonnance secrète destinée aux cadres de la Confrérie, leur intimant l’ordre de « nier ces révélations » et de « semer le doute » à leur sujet via les réseaux sociaux, selon une procédé « convenu auparavant ». Autrement dit, la direction de la Confrérie incite officiellement ses cadres à mentir aux « familles » (cellules secrètes regroupant les militants initiés des Frères musulmans) ainsi qu’aux partisans et aux sympathisants de la Confrérie !