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Interpol rejette le mandat d’arrêt turc contre l’ex chef de la sécurité préventive palestinienne Mohammed Dahlan

23 août 2020 Confidentiel   14692  

Dans un courrier daté du 22 août 2020, émis par sa « Notices and Diffusions Task Force », le  Secrétariat Général d’Interpol a informé ses Bureaux Centraux Nationaux (NCBs) dans tous les pays membres de l’organisation de sa décision portant sur le rejet de la demande turque d’émettre un mandat d’arrêt international (notice rouge d’Interpol) à l’encontre de l’ancien chef de la « Sécurité préventive » palestinienne, Mohammed Dahlan.

Ce rejet intervient moins de 24 heures après la diffusion, le 21 août, d’une demande émanant du NCB d’Interpol à Ankara, à l’encontre de Dahlan, qui réside actuellement à Abou Dabi, aux Emirats Arabes Unis, l’accusant de mener des activités d’espionnage visant des résidents de nationalités égyptienne et palestinienne sur le territoire turc.

Dans son courrier adressé à tous les NCBs d’Interpol à travers le monde, la « Notices and Diffusions Task Force » fait part de la décision rendue par le Secrétariat Général d’Interpol rejetant la demande émise par la Turquie, en raison de sa « non conformité avec l’article 3 de la constitution d’Interpol ». Selon le courrier de la « Notices and Diffusions Task Force », le Secrétariat Général a informé le NCB d’Ankara qu’« aucune coopération policière via les canaux d’Interpol ne doit avoir lieu dans cette affaire ».

Le courrier précise, par ailleurs, que « toutes les informations concernant M. Dahlan ont été supprimées des bases de données d’Interpol », que « le Secrétariat Général ne donnera aucune suite au message IPCQ émis le 21/08/2020 par le NCB d’Ankara », qu’« aucune communication ou coopération policière ne doit avoir lieu dans cette affaire via les canaux d’Interpol » et que « tous les pays membres [doivent] mettre à jour leurs bases de données nationales à cet effet ».

A rappeler que la Turquie avait déjà tenté une première fois, en décembre 2019, d’émettre un mandat d’arrêt international contre Mohammed Dahlan, l’accusant, à l’époque d’avoir participé à la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016 en Turquie, en collaboration avec le mouvement Hizmet de l’opposant turc exilé aux Etats Unis, Fethullah Gulen.