Les récentes révélations du Wall Street Journal, sur les dysfonctionnements et les insuffisances du programme des sanctions de l’ONU contre le financement du terrorisme, ont fait éclater au grand jour ce que de nombreux experts et responsables onusiens savaient et dénoncaient depuis de longues années.
Le président américain, Donald Trump, ne cesse de répéter qu’il peut faire face à l’Iran sans avoir recours à la guerre. Cela dit, il serait intéressant de l’entendre spécifier ce qu’il ferait si le régime iranien se procurait suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer sa bombe nucléaire ou s’il prenait d’autres initiatives qui lui ferait franchir la ligne rouge fixée par les Etats-Unis.
Le 21 mars dernier, jour du nouvel an iranien, le guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, surprenait son monde en appelant à « l’unité et à la reconstruction nationale ». On s’est alors dit : est-ce que les sanctions américaines commencent à faire leur effet ? La réponse est oui, si j’en crois la plupart des observateurs.
Comment un Suisse, d’origine égyptienne, a-t-il pu séduire, à partir des années 90, autant de jeunes musulmans des banlieues françaises ? Certes, Tariq Ramadan parle bien. Grand, mince, élégant, il a du charisme, un sourire charmeur. Un discours parfaitement adapté à son auditoire. Mais l’essentiel n’est pas là. Il est le petit-fils d’Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens.
Les drones, petits engins volants télécommandés à distance, ont fait leur apparition dans le monde du renseignement et de la lutte antiterroriste, le 7 septembre 2000. Un an, presque jour pour jour, avant le tournant tragique des attaques du 11 septembre 2001, un drone de type Predators a survolé une ferme où séjournerait le leader d’al-Qaida, Oussama Ben Laden, au sud de Kandahar, dans le cadre d’une mission de reconnaissance qui porta le nom de code d’« Afghan Eyes ».
Le monde traverse une période trouble. Une de ces zones grises de l’Histoire, qu’Antonio Gramsci avait décrites, avec la clairvoyance qu’on lui connaît, comme étant ces moments de clair-obscur d’où surgissent les monstres, lorsqu’un vieux monde se meurt et le nouveau tarde à naître. Et l’un des symptômes les plus épouvantables de cette gestation est le pervertissement des valeurs humanistes, au profit de discours haineux qui refont surface, sous des habits neufs qui n’enlèvent rien à leur nature abjecte : racisme, antisémitisme, xénophobie, extrémismes ethniques et religieux.