Un récent rapport du Pentagone indique que le continent africain concentre actuellement l’intérêt de Moscou, dans le cadre de sa stratégie visant à concurrencer l’influence des États-Unis et leurs alliés européens. Selon le rapport, cette politique africaine de Moscou s’est considérablement accentuée, depuis que le ‘‘contingent privé’’ africain de la Russie a été placé sous la responsabilité directe du ministère de la Défense et des services de renseignement russes, après la mort du chef de Wagner, Evgueni Prigojine.
Le terrorisme continue à s’étendre en Afrique Centrale, notamment au Burkina-Faso et en Centrafrique, mais aussi au Congo-Kinshasa. Une instabilité régionale qui inquiète au plus haut niveau les Etats-Unis et les grandes puissances européennes. Et fait de la lutte antiterroriste un nouvel enjeu de taille en Afrique Centrale.
Après avoir disparu des radars, pendant des années, notamment depuis le renversement, en octobre 2014, de l’ex-dictateur burkinabé, Blaise Compaoré, dont il était le « conseiller de l’ombre », le mauritanien Mustapha Oueld Limam Chaffi refait surface, en tant qu’émissaire secret du Qatar en Afrique de l’ouest.
La Russie effectue un grand retour sur le contient africain, à travers le renforcement de sa présence diplomatique et militaire et de ses investissements économiques.