Privé de ses anciennes bases dans les zones irako-syriennes, Daech se replie de plus en plus sur internet. Une tendance accentuée par la pandémie du Covid-19, qui a incité l’organisation terroriste à augmenter le volume et l’intensité de son activité en ligne.
Le cheikh Mohamed Hassan Dadou est un leader Frère musulman d’origine mauritanienne, résident à Doha, au Qatar. Il est membre du conseil de direction de l’« Union internationale des Oulémas musulmans », une instance liée aux Frères musulmans fondée par le prédicateur égypto-Qatari, Youssef al-Qaradawi, dont il fut longtemps le numéro 2.
Selon un rapport onusien, Daech dispose toujours d’un trésor de guerre estimé entre 30 et 45 millions de dollars. Le rapport précise qu’il s’agit essentiellement de fonds en espèces, mais relève qu’une partie de ces fonds a été transformée en investissements, via des prête-noms, en Irak, en Syrie et surtout en Turquie.
Les nominations intervenues à la tête de Daech, suite à la mort de son « Calife », Abou Bakr al-Baghdadi, et de son porte-parole, Abou Hassan al-Mouhadjir, confirme la mainmise grandissante d’AMNI, l’ex-service de renseignement du Califat, sur les instances directionnelles de l’organisation terroriste.
Au-delà de l’appartenance à l’idéologie islamiste radicale, quel est le lien commun entre al-Qaïda à Daech, pourtant rivaux ? Entre le cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed, et le prédicateur vedette de la chaîne al-Jazeera, Youssef Al-Qaradawi ? Et une myriade de réseaux d’influence et de financement pro-islamiques implantés aussi bien au monde arabe que dans les grandes capitales occidentales ?
La réponse est sans équivoque : la Confrérie pan-islamique des Frères musulmans ! C’est ce que démontre une étude très fouillée, intitulée The muslim brotherhood’s ties to exterimists, réalisée par le Think-tank américain Counter Extremism Project.
Selon les conclusions d’une enquête confidentielle françaises, le dirigeant du pétrolier Total enlevé en Libye, en avril dernier, puis relâché contre une rançon, était surveillé par des milices alliées au gouvernement de Fayez el-Serraj, depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar sur Tripoli.
Des échanges confidentiels entre plusieurs services de renseignement européens font état de projets d’attaques en mer méditerranée et d’opérations kamikaze visant les côtes italiennes, françaises et espagnoles.
Dans une récente note confidentielle, Europol s’inquiète à propos de réseaux logistiques de Daech, repérés depuis plusieurs mois, qui opèrent d’importants mouvements de trafic et de stockage d’explosifs dans plusieurs pays d’Europe centrale et dans les Balkans.
Le chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi, est apparu dans une vidéo de propagande publiée par le bras médiatique de l’organisation l’agence Al-Furqan . Une apparition qui marque un tournant décisif dans le mode opératoire de l’organisation terroriste que son chef a qualifié de : « guerre d’usure ».
Les drones, petits engins volants télécommandés à distance, ont fait leur apparition dans le monde du renseignement et de la lutte antiterroriste, le 7 septembre 2000. Un an, presque jour pour jour, avant le tournant tragique des attaques du 11 septembre 2001, un drone de type Predators a survolé une ferme où séjournerait le leader d’al-Qaida, Oussama Ben Laden, au sud de Kandahar, dans le cadre d’une mission de reconnaissance qui porta le nom de code d’« Afghan Eyes ».