Niché dans une petite rue secondaire de Changklan Road, à Chiang Mai, dans le Nord de la Thaïlande, se trouve un restaurant appelé « Al Hussein » qui vend des spécialités typiquement indiennes, à savoir du pain naan et des plats au curry. Situé au sein du marché de nuit d’Anusarn, ce restaurant fait généralement des affaires avec de nombreux hôtels à proximité. Le propriétaire est un certain Baqar Shah, de nationalité pakistanaise. Marié à une Thaïlandaise depuis près de 12 ans, Shah est connu pour avoir de bonnes relations au sein du gouvernement local, des services de l’immigration, des douanes et des compagnies aériennes. Pour un client ordinaire, tout semble normal quand on visite le restaurant. Et peu de gens, jusqu’à très récemment, connaissaient les liens entre Baqar Shah et le trafic de faux passeports, le blanchiment d’argent ou le service de renseignement pakistanais, l’Inter-Services Intelligence (ISI).
Tout comme la communauté internationale a convenu de la nécessité de travailler conjointement pour surmonter les défis posés par la pandémie actuelle de Covid-19, il faut aussi parvenir rapidement à un consensus, pour s’opposer conjointement au mépris flagrant de la Chine pour les normes mondiales et à ses tentatives répétées de déformer les faits, dans le but de contourner les réglementations internationales.