À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août dernier, la Commission européenne a diffusé une vidéo sur Instagram montrant des jeunes militants du FEMYSO vêtus des T-shirts au logo de leur association. Cette structure, qui évolue dans la galaxie des Frères musulmans, a été reçue précédemment par la Maltaise Helena Dalli, Commissaire européenne à l’Égalité, afin d’évoquer les stéréotypes, les discriminations et la haine dont seraient victimes les jeunes musulmans en Europe. Dans la même vidéo, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, déclare : « Soyons inspirés par toutes les jeunes personnes qui montrent que vous pouvez accomplir ce en quoi vous croyez », avant de conclure : « C’est l’esprit de la prochaine génération de l’Europe ».
Un bon Musulman se sent aujourd’hui coupable de ne pas avoir réussi à instaurer l’État islamique, que ce soit par la persuasion ou la force. Cet idéal, ce but ultime s’appuient sur sa fierté de Musulman. Il est fier de ce qu’il est, non de ce qu’il fait. Au lieu d’être ce qu’il va devenir, il veut être ce qu’il a été. Il résulte de ce blocage une attitude dichotomique et, s’il accepte la modernité technique, il rejette sa métaphysique. Ainsi, il vit un développement sans progrès car il reste collé au sacré : l’interdit, le halal, le paradis, l’enfer, les supplices de la tombe… Chez lui, la pureté et la peur l’emportent sur le processus de liberté. Mais, comme il se sent coupable de ne pas faire avancer la cause de l’Islam qui est de propager la loi d’Allah partout dans le monde, il est en perpétuel conflit intérieur.
En Allemagne, où vivent trois millions de Turcs, dont plus d’un million possède la nationalité allemande, Ankara tente depuis plusieurs années d’influencer les élections, en appelant les électeurs binationaux à ne pas voter pour les partis politiques jugés hostiles aux intérêts de la Turquie. Les réseaux de Recep Tayyip Erdogan s’activent aussi en France, même si cela se fait bien plus discrètement, via le Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (Cojep), qui a présenté – sans grand succès – plusieurs candidats aux récentes élections législatives.
L’été est à nos portes et la sempiternelle question du burkini revient comme un boomerang annuel, à l’instar des rythmes latinos qui devraient accompagner les estivaliers sur la plage. Cependant, si les succès musicaux ne sont jamais prévisibles, les Unes, commentaires, condamnations et autres résurgences sur la légitimité ou l’interdiction de ce ‘‘vêtement de plage’’, prolongement du hijab (voile islamique), seront avec certitude au cœur du débat.
Au moment où les Afghanes sont privées de visage, de travail, d’école, de sortie, vouées par les Talibans à la claustration de la naissance à la mort, Éric Piolle, le maire écolo de Grenoble, s’illustre dans la défense du burkini. Un tchador des piscines qui serait islamo-compatible avec le mode de vie français. L’édile a brandi différents modèles du pieux tissu devant le Conseil d’État qui examinait le 14 juin dernier le recours déposé par la municipalité de Grenoble après la suspension du droit au burkini par le tribunal administratif.
Comment expliquer que certaines personnalités influentes des frères musulman n’ont de cesse de donner des leçons de morale, alors qu’elles mènent une vie privée souvent totalement dissolue ? On pense immédiatement à Tariq Ramadan, dont les juges d’instruction ont récemment annoncé la fin des investigations sur les accusations de viols, ouvrant ainsi la voie à tenue prochaine d’un procès. Mais c’est aussi le cas de Mohamed Karmous, en Suisse, victime de maîtres-chanteurs. Il a récemment été filmé à son insu lors d’une relation sexuelle avec une jeune fille rencontrée la veille.
La perversion de la cité, disait Platon, commence par la fraude des mots. Concernant l’islam, on en est arrivé, en France, au massacre des mots. Si cette religion est au cœur des polémiques électorales françaises, ce n’est pas à cause de l’importance de ce que pourraient représenter les voix des musulmans dans les urnes, mais pour d’autres raisons, liées à des problématiques bien plus explosives. Pourquoi l’islam est-il devenu un sujet capital de la campagne électorale en France ? C’est seulement par peur ou par semblant de peur face au ‘‘grand remplacement’’, ou dans le but de le réfuter. Si la droite dans toutes ses couleurs et tendance a trouvé son cheval de Troie dans ce ‘‘grand remplacement’’, le déclassement politique de la gauche est essentiellement dû au déni de cette situation, qui est aujourd’hui au cœur du débat politique en France.
L’imam Mohamed Toujgani est affilié au Conseil des théologiens de Belgique, organisation très opaque, proche de l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB). Les autres organisations musulmanes de Belgique reprochent aux membres de cet exécutif d’être cooptés « de manière népotique ». Son bureau est actuellement présidé par l’imam Tahar Toujgani, cousin de Mohamed, également à la tête du Conseil européen des oulémas marocains.
L’imam de la célèbre mosquée al-Khalil de Molenbeek, Mohamed Toujgani est désormais interdit le séjour sur le sol belge, pour une durée de 10 ans. Il se trouvait en vacances au Maroc, lors de l’annonce officielle lui interdisant de refouler le sol belge.
La presse locale a largement relayé le bras de fer qui l’a opposé au secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, qui a initiée la procédure de bannissement de l’imam molenbeekois, suite à un rapport de la Sureté de l’État belge le qualifiant de « un danger pour la sécurité nationale ».
Les ministères français de l’Intérieur et de l’Économie ont créé un groupe de travail conjoint, en vue de mieux contrôler les circuits financiers liés aux agences de voyage spécialisées dans la vente de billets et forfaits pour le Hadj, le grand pèlerinage annuel à la Mecque.