Le 9 mars dernier, un avion brésilien se pose sur le tarmac de l’aéroport d’Alger. Ses cales seraient pleines de doses de vaccins livrées par Israël. L’Algérie est déjà approvisionnée en vaccins Spoutnik russe et Sinopharm chinois, ce qui n’a rien de surprenant. La logique sanitaire suit la logique diplomatique. Mais Israël ! Le pays le plus vilipendé par les médias algériens, la cible de toutes les thèses complotistes ! L’info, diffusée par la chaine I24 news, qui émet depuis Tel-Aviv en français, anglais et arabe, est-elle sérieuse ? Même s’il ne s’agit que d’une rumeur, elle a l’avantage de faire gamberger.
L’ottomanesque Recep Tayyip Erdogan essaie de retisser la fibre nationaliste, par la provocation extérieure, parce qu’il est affaibli, à l’intérieur, par une économie moribonde et une impopularité croissante.C’est un jeu dangereux parce qu’il veut se projeter, au-delà de ses frontières, et cherche, à nouveau, à régler ses comptes avec ses ennemis historiques arméniens, dont la Turquie est responsable du génocide de 1915. Ce que Erdogan nie. Et c’est une honte.
La crise du Covid a mis en exergue la nécessité de relocaliser ce qui est essentiel, comme l’alimentation et la production de médicaments. Au Moyen Orient, force est de constater que l’approvisionnement en produits alimentaires de base dépend beaucoup, et de plus en plus, des marchés internationaux, les terres arables et les ressources en eau devenant de plus en plus rares.
Le Président Turc, Recep Erdogan, veut montrer aux grandes puissances qu’il a son mot à dire sur la redistribution des cartes au Moyen Orient et sur la résolution des conflits dans la région, à un moment, qui, plus est, où l’ordre mondial, issu de 1945, fin de la 2ième guerre mondiale, est devenu caduc.
Après quatre années de Trumpisme, avec leur cortège de tweets à répétition, de foucades, d’imprévisibilités, d’incohérences, le nouveau Président américain devrait s’appeler Hercule Biden, tant les dossiers qu’il a hérité de Donald Trump, en matière de politique internationale, sont autant de défis colossaux à relever. Ces dossiers ont pour noms : Iran, Russie, Turquie, Chine, Corée du Nord, Afghanistan, conflit israélo-palestinien…
Le président russe déteste les révoltes populaires dans l’ex-URSS. Qu’il s’agisse aujourd’hui de la Biélorussie, ou de l’Arménie en 2018. La révolution de « velours » a porté au pouvoir Nikol Pachinian. Or, l’actuel Premier ministre arménien ose critiquer l’Union économique eurasiatique, construite autour de la Russie, et ne se montre pas indifférent aux sirènes de l’Union européenne.
Le corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), l’un des projets phares de l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie (BRI), vit le jour, en grandes pompes, il y a près de 5 ans. Cependant, la progression du CPEC a été entravée par des questions portant sur la viabilité économique de ces projets pour le Pakistan, la présence chinoise sans cesse croissante dans le pays et de nombreuses inquiétudes environnementales.
Les conséquences de la pandémie du coronavirus différent d’une région à une autre de la planète. Elle s’accentuent notamment dans les zones de conflits où les systèmes de santé ne fonctionnent plus ou sont défaillants. Le risque principal est de voir s’exacerber des tensions et conflits existants, notamment au Moyen-Orient. Ainsi la stabilité de cette région qui s’étend du Golfe arabo-persique au Maghreb est essentielle pour l’équilibre économique et sécuritaire du monde.