« Qu’Allah maudisse la France ! » titrait le magazine francophone de l’Etat islamique, Dar al Islam, quelques semaines après le massacre à Charlie-Hebdo et à l’Hyper-casher. Ces mots, toujours les mêmes, saturent l’atmosphère dans les manifestations de la haine anti-française qui se déchainent régulièrement, sur n’importe quel motif, dans le monde islamique. Les djihadistes ont massacré en France parce que la France incarne la résistance majeure à leur barbarie.
67 croix gammées, découvertes le 28 décembre dernier, profanant les tombes d’un cimetière municipal à Fontainebleau ; un torrent d’injures antisémites se déchaînant contre Miss Provence 2020, April Benayoum, pour avoir revendiqué son ascendance israélienne, le 19 décembre, lors de son élection comme première dauphine de Miss France 2021 ; des menaces de mort à caractère antisémite à l’encontre de la chroniqueuse TV, Valérie Benaim, le 29 décembre ; un livreur d’une grande enseigne de la nouvelle économie numérique, se ventant qu’il n’accepte pas de livrer aux juifs, le 7 janvier à Strasbourg ; et pour couronner le tout, un odieux courrier d’injures antisémites (et homophobes), adressé au porte-parle du gouvernement, Gabriel Attal, le 8 janvier… Le phénomène n’est pas nouveau, mais en l’espace de quelques semaines, c’est une véritable déferlante d’actes antisémites qui s’est abattue sur la France, souvent dans l’indifférence générale. Et plus inquiétant encore, au vieux mal antisémite, celui de la haine et de la bêtise (in)humaine, s’ajoute un nouvel antisémitisme, qui tente de se draper de justifications politiques, comme celui de l’icône des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, justifiant les injures antisémites à l’encontre d’April Benayoum par un hallucinant argument selon lequel « on ne peut pas être israélien innocemment » !
Pour dénoncer les adversaires des Frères musulmans et de l’islam radical, les communicants liés au Qatar utilisaient habituellement des pseudonymes. A l’occasion, il pouvait également faire appel à François Burgat, chercheur à la retraite, aujourd’hui président du Centre arabe de recherches et d’études politiques (CAREP) à Paris, organisme financé par l’émirat gazier. Toutefois, le dernier article, « Boue sur le Qatar », publié le 20 juin sur un blog hébergé par Mediapart, est signé par Paolo Fusi, un sulfureux personnage, auteur de faux grossiers lors de la dernière guerre du Golfe.
La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le service central du renseignement territorial (SCRT) ont alerté le ministère de l’intérieur sur un risque de recrudescence d’actes de désobéissance civile, cet été, dans le contexte social post-covidien. Les Services redoutent même de possibles attentats contre des symboles de l’État, y compris des forces de l’ordre, qui pourraient être perpétrés par des groupuscules radicaux d’extrême droite et d’extrême gauche. Et l’alerte s’inquiète notamment d’une possible manipulation des Gilets jaunes par ces groupes radicalisés.
La délégation parlementaire au renseignement (DPR) veut renforcer ses moyens financiers et de contrôle. Pour ce faire, la DPR va recruter des spécialistes du renseignement militaire et civil. Elle va aussi signer des accords d’échanges d’informations, sur de sujets non nationaux, avec des commissions parlementaires européennes.
Un programme de bourses universitaires, financé par le Qatar en 2015, devait donner à une centaine d’étudiants réfugiés syriens l’occasion de poursuivre leurs études à la prestigieuse université de la Sorbonne. Trois ans plus tard, l’écrasante majorité des étudiants syriens a été éjectée de ce programme, dans des conditions jugées par certains d’entre eux comme « arbitraires et discriminatoires ». En parallèle, le programme a changé de nature et d’objectifs, en s’ouvrant à des réfugiés d’autres nationalités, voir à des étudiants qui ne seraient même pas réfugiés !
Eliane Houlette, la procureur en charge du parquet financier va prendre sa retraite. Le nom de Bruno Dalles, l’actuel responsable de Tracfin, est évoqué pour la remplacer.
Le volet judiciaire de l’affaire libyenne de l’ex-président Nicolas Sarkozy s’étend à présent vers Djibouti.