Le président russe déteste les révoltes populaires dans l’ex-URSS. Qu’il s’agisse aujourd’hui de la Biélorussie, ou de l’Arménie en 2018. La révolution de « velours » a porté au pouvoir Nikol Pachinian. Or, l’actuel Premier ministre arménien ose critiquer l’Union économique eurasiatique, construite autour de la Russie, et ne se montre pas indifférent aux sirènes de l’Union européenne.
Une kyrielle de drapeaux français et des effigies du président Emmanuel Macron ont été brûlés dans tout le Pakistan ces derniers jours alors que le gouvernement du Premier ministre Imran Khan encourageait les partis politiques, les groupes islamiques radicaux, les avocats et les associations d’étudiants à descendre dans la rue par milliers pour dénoncer l’islamophobie perçue en France.
Dans un courrier daté du 22 août 2020, émis par sa « Notices and Diffusions Task Force », le Secrétariat Général d’Interpol a informé ses Bureaux Centraux Nationaux (NCBs) dans tous les pays membres de l’organisation de sa décision portant sur le rejet de la demande turque d’émettre un mandat d’arrêt international (notice rouge d’Interpol) à l’encontre de l’ancien chef de la « Sécurité préventive » palestinienne, Mohammed Dahlan.
Beylik : c’est le mot qu’on ne veut plus entendre à Tunis. Beylik, domaine du bey, vassal du sultan. Beylik, province ou « régence » ottomane. Un mot qui remonte du puits des siècles, un retour du refoulé historique. Il a été griffonné rageusement dans les médias du pays après la visite impromptue à Tunis de Recep Tayip Erdogan, venu demander au président Kais Saied de soutenir une intervention turque en Libye pour appuyer le mal nommé « Gouvernement d’accord national » de Faiez Sarraj contre le général Khalifa Haftar. En ouvrant l’aéroport de Matmata aux avions militaires turcs. Mais oui bien sûr, cela tombait sous le sens : la minuscule et stratégique Tunisie ne pouvait qu’acquiescer aux désirs d’Ankara. Dans l’esprit du néo-Grand Turc, elle se devait de redevenir la vassale des jours anciens.
En décidant de se procurer des missiles Sol Air Russes S400, parmi les plus sophistiqués au monde, capables d’atteindre plus de 80 cibles à la fois, le Président Turc, Receps Erdogan, n’a fait que défier les États-Unis et hypothéquer les chances de maintien de son pays au sein de l’OTAN.