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Tunisie : Fin de partie pour les islamistes d’Ennahda !

Tunisie : Fin de partie pour les islamistes d’Ennahda !

A l’issue de plusieurs semaines de grogne populaire, provoquée par une grave dégradation de la situation économique et sanitaire, qui a atteint son apogée le 25 juillet – jour anniversaire de l’instauration de République en Tunisie – avec une journée de protestation appelant au limogeage du gouvernement et à la dissolution du parlement, marquée par le saccage de plusieurs sièges d’Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, notamment dans les villes pauvres du sud du pays ; le président Kaïs Saïed a décidé de porter un « coup d’arrêt » radical à la crise politique et sociale qui secoue la Tunisie.

 

Tunisie, nouvelle colonie du Qatar ?

Tunisie, nouvelle colonie du Qatar ?

Le malheur tunisien fait le bonheur colonial du Qatar. C’est en effet sur la toile de fond d’un pays décimé par le Coronavirus -le taux de décès y est le plus élevé d’Afrique- qu’a été voté un projet de loi permettant au « Qatar Fund for development » de gérer les intérêts financiers entre la Tunisie et le Qatar. Un véritable traité qui autorisera Doha à intervenir directement dans l’économie tunisienne, avec des avantages considérables pour les bailleurs de fonds de l’islamisme.

 

La Suisse s’apprête à restituer au clan Ben Ali-Trabelsi les avoirs gelés au lendemain de la révolution

La Suisse s’apprête à restituer au clan Ben Ali-Trabelsi les avoirs gelés au lendemain de la révolution

Aussi étrange que cela puisse paraître, dix ans après la « révolution du jasmin », les millions planqués en Suisse par l’ancien dictateur tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et son clan n’ont toujours pas pris le chemin de Tunis.

 

Tunisie : Le jasmin fané de la révolution !

Tunisie : Le jasmin fané de la révolution !

Tout le monde croyait connaître la Tunisie quand la révolution a surgi, en janvier 2011, balayant les analyses rassurantes des experts sur « l’exception tunisienne ». En 2021, les mêmes experts, ou leurs émules, se réveillent en sursaut après nous avoir servi depuis des années le même brouet idéologique, assaisonné au goût du jour. La nouvelle « exception tunisienne » permettrait ainsi au pays du jasmin d’échapper au sort funeste des autres révolutions arabes, grâce à la fameuse « transition démocratique », garante de la sagesse politique de Carthage. Or, si elle a bel et bien existé, à un moment où l’intelligence tenait les rênes du char révolutionnaire, notamment avec le grand juriste Yadh Ben Achour, qui présida la Haute instance pour la réforme politique, la « transition » s’est sérieusement ralentie au fil du temps.

 

Non, M. Erdogan, la Tunisie n’est pas un Beylik !

Non, M. Erdogan, la Tunisie n’est pas un Beylik !

Beylik : c’est le mot qu’on ne veut plus entendre à Tunis. Beylik, domaine du bey, vassal du sultan. Beylik, province ou «  régence » ottomane. Un mot qui remonte du puits des siècles, un retour du refoulé historique. Il a été griffonné rageusement dans les médias du pays après la visite impromptue à Tunis de Recep Tayip Erdogan, venu demander au président Kais Saied de soutenir une intervention turque en Libye pour appuyer le mal nommé « Gouvernement d’accord national » de Faiez Sarraj contre le général Khalifa Haftar. En ouvrant l’aéroport de Matmata aux avions militaires turcs. Mais oui bien sûr, cela tombait sous le sens : la minuscule et stratégique Tunisie ne pouvait qu’acquiescer aux désirs d’Ankara. Dans l’esprit du néo-Grand Turc, elle se devait de redevenir la vassale des jours anciens.