Dans une récente note confidentielle, Europol s’inquiète à propos de réseaux logistiques de Daech, repérés depuis plusieurs mois, qui opèrent d’importants mouvements de trafic et de stockage d’explosifs dans plusieurs pays d’Europe centrale et dans les Balkans.
Peut-on financer ouvertement le « cerveau » de l’attentat terroriste le plus spectaculaire et le plus meurtrier de l’Histoire, qui a ébranlé la première puissance mondiale, faisant près de 3000 victimes, et échapper à toute poursuite ou inculpation ?Pis encore, peut-on être inscrit sur les listes noires de l’ONU et du Trésor américain et continuer, durant dix ans, à accéder, en douce, à ses avoirs censés être gelés, pour y retirer la coquette somme de 120 milles dollars par an, soit 10.000 $ par mois ?
Les récentes révélations du Wall Street Journal, sur les dysfonctionnements et les insuffisances du programme des sanctions de l’ONU contre le financement du terrorisme, ont fait éclater au grand jour ce que de nombreux experts et responsables onusiens savaient et dénoncaient depuis de longues années.
Le chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi, est apparu dans une vidéo de propagande publiée par le bras médiatique de l’organisation l’agence Al-Furqan . Une apparition qui marque un tournant décisif dans le mode opératoire de l’organisation terroriste que son chef a qualifié de : « guerre d’usure ».
Retourné en Arabie Saoudite, Yeslam Ben Laden, 68 ans, l’un des frères aînés d’Oussama, échappait aux radars depuis de nombreuses années. On vient d’apprendre qu’il a récemment mis en vente son hôtel particulier à Genève, acheté en 1985, pour 23 millions de francs suisses (20,2 millions d’euros).
Le chef de Daech qui n’est plus apparu en public depuis 2014 vient de publier un long message vidéo de propagande. Ce qui a ravivé les interrogations sur l’endroit où il se cache.
De plus en plus de sources au sein de la communauté européenne du renseignement évoquent des efforts soutenus de groupes djihadistes visant à mener des attaques chimiques en Europe.