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64 millions d’euros de subventions européennes accordées à des associations liées aux Frères musulmans

18 novembre 2021 Expertises   34184  

atmane tazaghart
atmane tazaghart

C’est un véritable hold-up opéré par les associations islamistes affiliées aux Frères musulmans, qui ont mis la main sur un gigantesque magot estimé à plus de 64 millions d’euros de subventions publiques octroyées par la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe, depuis 2007.

Par Atmane Tazaghart

Le chiffre est loin d’être exhaustif. Il s’agit d’un décompte établi par Global Watch Analysis, en recoupant les différents chiffres évoqués par des médias ou des députés européens avec les données de l’European Commission Financial Transparency System (ECFTS). Une estimation à minima qui ne recouvre, en réalité, que la partie émergée de l’iceberg. Car, l’exercice est extrêmement périlleux : la transparence n’est pas de mise au sein des instances européennes et encore moins chez les associations bénéficiaires.

En tête des organisations islamistes qui reçoivent des subventions européennes, trois types d’associations : les ONG humanitaires islamistes, telles que Islamic Relief (IR) ou Islamic Human Rights Commission (IHRC) ; les fédérations d’associations de jeunes ou de femmes, comme le Forum of European Muslim Young & Student Organisations (FEMYSO) ou l’European Forum of Muslim Women (EFOMW) ; les organismes communautaires qui mènent un ‘‘djihad juridique’’ contre les adversaires de l’islamisme – selon l’expression de Fadila Maaroufi, la fondatrice de l’Observatoire des Fondamentalismes à Bruxelles -, à l’instar du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) et son avatar belge (CCIB).

Toutes ces associations ont pour point commun une filiation avérée, même si elles refusent de l’admettre publiquement (Voir l’interview de l’ex-dirigeant du FEMYSO, Michaël Privot), à la Federation of Islamic Organisations in Europe (FIOE), la structure suprême qui chapeaute les tentacules des Frères musulmans à l’échelle pan-européenne.

Selon le décompte de Global Watch Analysis, la part du lion des subventions européennes octroyées aux associations islamistes revient à l’Islamic Relief, ONG caritative frériste, basée à Londres et présente dans 60 pays. À elle seule, elle a reçu de la commission européenne 40.026.424€ depuis 2009. Pis encore, les scandales liés aux dérives antisémites et à l’apologie du terrorisme, qui ont éclaboussé Islamic relief, en août 2020, provoquant la démission de son président puis de l’ensemble de son conseil d’administration, n’ont pas empêché la Commission Européenne de la reconduire comme ‘‘partenaire humanitaire’’ jusqu’en 2027 !

Par ailleurs, l’IHRC a reçu 600.000€ de subventions européennes. Quant aux subsides octroyés au FEMYSO, ils culminent à 720.000€. Et selon une information révélée par l’hebdomadaire Franc Tireur, le CCIF – dont la dissolution a été ordonnée par le ministère français de l’Intérieur, en octobre 2020, en raison de son rôle dans l’incitation au meurtre de Samuel Paty – aurait reçu 810.000€ de subventions européennes entre 2012 et 2017 !

Les attentats islamistes qui ciblent l’Europe depuis 2015 et les révélations successives (notamment depuis la publication du livre-enquête de Christian Chesnot et Georges Malbrunot Qatar Papers, en avril 2019) sur la vraie nature de la confrérie des Frères musulmans et ses inquiétantes visées en Europe, auraient dû pousser les instances européennes à mettre fin à leur naïveté complaisante face au lobbying des associations islamistes.

Or, c’est tout le contraire qui s’est produit : au lendemain des attentats de Paris et de Bruxelles, en novembre 2015, plutôt que d’adopter une position ferme face au danger islamiste, la Commission Européenne s’est empressée de créer un poste de « Coordinateur contre la haine anti-musulmans » ! Les réseaux d’influence des Frères musulmans et leurs ‘‘idiots utiles’’ islamo-gauchistes ont alors sauté sur l’occasion pour faire croire que « l’extrémisme djihadiste résultait de la haine anti-musulmans ». Pour combattre le terrorisme djihadiste, les instances européennes n’avaient, donc, qu’à redoubler d’efforts pour soutenir financièrement les associations de lutte contre l’islamophobie !