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Pour en finir avec les élucubrations antisémites de Mahmoud Abbas

Pour en finir avec les élucubrations antisémites de Mahmoud Abbas

S’il est vrai que la vieillesse est un naufrage, dans le cas du raïs palestinien Mahmoud Abbas (85 ans), cela s’apparente davantage à une longue et lamentable noyade qui entraîne dans son sillage la Palestine toute entière et sa juste cause. Usé physiquement, isolé et contesté politiquement, Abbas multiplie les gaffes et aberrations, depuis de longues années. Ultime dérapage, s’exprimant le 24 août dernier devant le ‘‘conseil révolutionnaire’’ de son parti, le Fatah, il a proféré de gravissimes propos antisémites : « Hitler n’a pas tué les juifs parce que juifs […] mais uniquement à cause de leur statut social d’usuriers » a-t-il asséné.
Le raïs palestinien reprenait ici une théorie fumeuse qu’il avait déjà développée lors d’une ‘‘leçon d’Histoire’’ prononcée devant le Conseil national palestinien, à Ramallah, le 30 avril 2018, selon laquelle « la raison de l’holocauste n’est pas l’antisémitisme des Nazis, mais le ‘‘comportement social’’ des Juifs » ! Mais dans ses élucubrations du 24 aout dernier, il a enrichi cette théorie infamante d’un argument nouveau teinté de complotisme : dans une délirante tentative de prouver que les « nazis n’étaient pas antisémites », il avançait l’étrange argument selon lequel « les juifs ashkénazes ne sont pas sémites », car « ils sont les descendants des Khazars [peuple turc ancien] qui n’ont rien à voir avec le sémitisme ». Ce qui, bien entendu, n’a aucun fondement historique !

 

‘‘The zone of interest’’ de Jonathan Glazer : La ‘‘banalité du mal’’ transposée à Auschwitz !

‘‘The zone of interest’’ de Jonathan Glazer : La ‘‘banalité du mal’’ transposée à Auschwitz !

Nombreux sont les films consacrés à l’horreur nazie et la Shoah que le Festival de Cannes a accueillis, célébrés et récompensés. Il y a notamment eu le tragi-comique ‘‘La vie est Belle’’ de Roberto Benigni (Grand Prix – 1997), l’émouvant et magistral ‘‘Le pianiste’’ de Roman Polanski (Palme d’Or – 2002), le sombre et poignant ‘‘Ruban Blanc’’ de Michael Haneke (Palme d’Or – 2009) et l’atypique et éblouissant ‘‘Le fils de Saul’’ de Laszlo Nemes (Grand Prix – 2015).

 

Nous sommes tous des survivants de la Shoah

Nous sommes tous des survivants de la Shoah

Lorsque j’ai découvert, au début de l’été 2019, les témoignages des survivants de la Shoah recueillis par l’ami Jean-Marie Montali, pour les besoins de son livre Nous sommes la voix des morts (Le Cherche-midi, octobre 2020), j’étais en train de lire un texte inédit d’Hannah Arendt, qui venait d’être publié, dans l’excellente collection About & Around, aux éditions Allia.

 

Témoignages de survivants de la Shoah

Témoignages de survivants de la Shoah

Les bonnes feuilles du livre poignant de notre confrère Jean-Marie Montali « Nous sommes les voix des morts, les derniers déportés témoignent », qui vient de paraître au Cherche Midi. 75 ans après la libération des camps, ces témoignages de rescapés, qui résonnent comme des voix d’outre-tombe, décrivent l’indicible et nomment avec une sobriété toute singulière l’horreur absolue de la Shoah.