La majorité des Mauriciens n’ont pas boudé les élections législatives du 7 novembre 2919. Malgré des affiches qui appelaient à rejeter la loi humaine et à ne pas aller voter, afin de ne pas se rebeller « contre Allah ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la prestation de Tariq Ramadan face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV n’a pas eu l’effet escompté. Avant même que le petit-fils d’Hassan al-Banna prenne la parole, après presque deux ans de silence quelque peu forcé, Oumma.com, le principal site musulman francophone, l’allumait en évoquant une « vaine réhabilitation ». Le site rappelait que « sa vie n’était qu’un tissu de mensonges et son cynisme sans limites ».
Président du Centre arabe de recherches et d’études politiques (CAREP) à Paris, un organisme financé par le Qatar, François Burgat appelle les musulmans à manifester dans les urnes leur opposition à la « posture française face à la radicalisation ».
Après le Suisse Tariq Ramadan, mis en cause par plusieurs plaignantes qui l’accusent de viols, Nadia Karmous et maintenant Nicolas Blancho, le Qatar fait apparemment un sérieux examen de conscience. L’émirat gazier est, en effet, contraint de se séparer de nombreuses personnalités de la mouvance frériste qui n’ont pas failli idéologiquement, mais dont l’image négative porte ombrage au pays et à son souverain.
Suite à notre enquête intitulée Corruption en Algérie : la filière qataro-frères musulmane des Bouteflika, nous apprenons que la compagnie de négoce pétrolière Lord Energy, dirigée par Nazim Nada, le fils du célèbre financier des Frères musulmans, Youssef Nada, se dirige vers un dépôt de bilan.
Au-delà de l’appartenance à l’idéologie islamiste radicale, quel est le lien commun entre al-Qaïda à Daech, pourtant rivaux ? Entre le cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed, et le prédicateur vedette de la chaîne al-Jazeera, Youssef Al-Qaradawi ? Et une myriade de réseaux d’influence et de financement pro-islamiques implantés aussi bien au monde arabe que dans les grandes capitales occidentales ?
La réponse est sans équivoque : la Confrérie pan-islamique des Frères musulmans ! C’est ce que démontre une étude très fouillée, intitulée The muslim brotherhood’s ties to exterimists, réalisée par le Think-tank américain Counter Extremism Project.
L’implantation des Frères musulmans en Europe remonte à plus de 60 ans. Elle est le résultat de trois générations successives d’activistes et de prédicateurs. Mais, l’influence européenne de la Confrérie s’est considérablement accentuée, depuis le milieu des années 1990. Grâce, notamment, à l’arrivée au pouvoir de l’ancien émir du Qatar, Hamad Bin Khalifa Al-Thani, qui scella une alliance stratégique avec l’un des maîtres à penser des Frères musulmans, le sulfureux cheikh Youssef al-Qaradawi…
Les enquêtes anti corruption en Algérie commencent à donner des sueurs froides aux autorités du Qatar. Selon nos sources, dans deux dossiers au moins, les investigations font apparaître l’implication de hautes personnalités qataries et de plusieurs figures parmi les « protégés » de Doha, au sein des réseaux européens des Frères musulmans, dans les circuits financiers utilisés par le clan Bouteflika pour piller les richesses du pays.
L’implantation des Frères musulmans en Europe remonte à plus de 60 ans. Elle est le résultat de trois générations successives d’activistes et de prédicateurs. Mais, l’influence européenne de la Confrérie s’est considérablement accentuée, depuis le milieu des années 1990. Grâce, notamment, à l’arrivée au pouvoir de l’ancien émir du Qatar, Hamad Bin Khalifa Al-Thani, qui scella une alliance
stratégique avec l’un des maîtres à penser des Frères musulmans, le sulfureux cheikh Youssef al-Qaradawi…
La toute dernière trouvaille du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche (CEFR) est une appli pour smartphone, lancée en grande pompe, en avril dernier.