Selon un sondage exclusif (IFOP pour notre mensuel Ecran de Veille), réalisé du 22 au 28 février 2022, sur un échantillon de 3007 personnes agées de 18 ans et plus, portant sur les moyens de lutter contre l’islamisme, 85 % des français soutiennent la proposition, émise par plusieurs candidats à présidentielle, visant à « interdire les organisations islamistes liées aux Frères musulmans et à toute la mouvance qui y est liée ».
Depuis plusieurs années, des islamistes radicaux mènent des raids meurtriers dans le nord du Mozambique. Ils s’aventurent parfois dans le sud de la Tanzanie. Leurs attaques font des centaines de morts et poussent des dizaines de milliers d’habitants à fuir la région. Affiliés à l’État islamique, les Chabab ont réussi à occuper, pendant près d’une année, le port de Mocimboa da Praia, qui compte 30 000 habitants, et pendant un mois, la ville de Palma (75 000 habitants), avant d’en être chassés. Ce coup de main a provoqué le retrait du groupe français TotalEnergies, pourtant prêt à investir plusieurs dizaines de milliards de dollars dans un très grand projet gazier près de la ville de Palma. Depuis une décennie, le Mozambique est présenté comme un futur eldorado gazier.
Qui l’eût cru ? La République qui a pourtant évacué la religion hors du champ politique et inventé la laïcité, succombe petit à petit aux pressions des islamistes de toutes obédiences, qui tentent de tester sa réaction face aux pressions systématiques destinées à imposer leur dictature morale en s’attaquant à la liberté de conscience, voire à la liberté tout court.
Les ennemis de la civilisation occidentale travaillent jour et nuit pour un seul but : abattre cette modernité politique et ses lois positives et appliquer la loi islamique dans un premier temps dans les quartiers à majorité musulmane, puis ensuite dans toute l’Europe. Les Européens se transformeront-ils, ainsi, en dhimmis sur leur propre terre dans les décennies qui viennent ?
Longtemps la branche internationale des Frères musulmans a bénéficié de la bienveillance des autorités et des largesses des législations sur l’asile politique dans les pays européens. Durant près d’un demi-siècle, une double aberration a prévalu à ce propos.
Il y avait tout d’abord cette contradiction sémantique criante dite de l’« islamisme modéré ». Car, comment peut-on être ‘‘modéré’’, ni même tolérant, tout en se revendiquant d’une vérité divine imperméable à toute critique ou examen de conscience ?
La problématique de l’organisation du culte musulman en Europe n’est pas nouvelle. Elle est liée à de nombreux aspects, à la fois culturels, nationaux et linguistiques. Depuis la fin des années 1980, les pouvoirs publics de plusieurs pays européens exhortent les responsables musulmans à gérer leur culte. Mais les institutions destinées à organiser le culte musulman demeurent instables et peu représentatives.
Avec le lancement du Forum de l’Islam de France (FORIF), dont la première cession s’est tenue à Paris, le 5 février, au conseil économique, social et environnemental, c’est une calamiteuse parenthèse de près de 20 ans qui vient de se refermer. En actant, en décembre dernier, la ‘‘mort’’ du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), le ministère de l’Intérieur, en charge des cultes, a fini par se rendre à l’évidence que ce Conseil était devenu un obstacle à la lutte contre le séparatisme islamiste, tant il était laminé par l’entrisme des Frères musulmans et les querelles intestines dites de l’« islam consulaire », liées aux allégeances des différentes fédérations de l’islam de France aux pays d’origine de leurs membres.
Nous, Algériens issus de l’immigration ou nouveaux arrivants, musulmans ou non, de nationalité française ou non, sommes heureux de vivre en France. Comme tous les humains, il y a parmi nous des gens corrects, des moins corrects, des croyants, des islamistes, des agnostiques, des athées, des voleurs, des laïcs, des républicains, des chrétiens, des cadres, des riches, des pauvres, des chômeurs, des employeurs, des employés… Bref, nous ne sommes ni anges ni démons, nous sommes des citoyens normalement constitués, comme tous les autres.
J’aime trop mes parents, qui m’ont offert un prénom fantastique, pour défendre un Zemmour voulant bannir les prénoms non catholiques. Mais, si la vérité est de son côté, sur certaines problématiques, je n’hésiterai pas un instant à le souligner.
En tout cas, on peut ne pas être d’accord avec lui sur beaucoup de questions politiques, historiques, sociologiques et philosophiques…Mais dire qu’il ne connait ni l’islam, ni l’islamisme, ni la relation tumultueuse entre les deux est une blague qui ne fait rire personne aujourd’hui, hormis les ignorants de la chose islamique et les thuriféraires de tous bords.
L’ambivalence du Dr. Chams-Eddine et Mister Hafiz, capable de passer – en l’espace d’à peine trois mois – d’un manifeste contre l’islamisme à une alliance avec les Frères musulmans, trouve son explication dans le fait que le recteur de la Grande Mosquée de Paris – à l’instar de tous ses prédécesseurs depuis la création de cette mosquée en 1926 – est un fonctionnaire de l’État algérien : la Grande Mosquée a été érigée en signe de reconnaissance de la France envers les ‘‘soldats indigènes algériens morts pour la patrie durant la Grande Guerre’’.
88 ans après sa création en 1933, la branche féminine des Frères musulmans reste très marginalisée. Les Sœurs musulmanes sont le plus souvent cantonnées au rôle d’auxiliaires à l’ombre des Frères. Paradoxalement, on observe un phénomène inverse en Europe : les Sœurs sont délibérément mises en avant, comme des symboles d’ouverture et de modernité. Elles servent ainsi de cheval de Troie islamiste pour mieux infiltrer la société civile et siphonner les subventions des instances européennes !