La décision du président Emmanuel Macron de remettre en cause les cours de langue et culture d’origine, dispensés dans les écoles publiques françaises, vise essentiellement « la propagande islamo-nationaliste » des fonctionnaires d’Ankara qui assurent ce type de cours à 15.600 jeunes franco-turcs.
67 croix gammées, découvertes le 28 décembre dernier, profanant les tombes d’un cimetière municipal à Fontainebleau ; un torrent d’injures antisémites se déchaînant contre Miss Provence 2020, April Benayoum, pour avoir revendiqué son ascendance israélienne, le 19 décembre, lors de son élection comme première dauphine de Miss France 2021 ; des menaces de mort à caractère antisémite à l’encontre de la chroniqueuse TV, Valérie Benaim, le 29 décembre ; un livreur d’une grande enseigne de la nouvelle économie numérique, se ventant qu’il n’accepte pas de livrer aux juifs, le 7 janvier à Strasbourg ; et pour couronner le tout, un odieux courrier d’injures antisémites (et homophobes), adressé au porte-parle du gouvernement, Gabriel Attal, le 8 janvier… Le phénomène n’est pas nouveau, mais en l’espace de quelques semaines, c’est une véritable déferlante d’actes antisémites qui s’est abattue sur la France, souvent dans l’indifférence générale. Et plus inquiétant encore, au vieux mal antisémite, celui de la haine et de la bêtise (in)humaine, s’ajoute un nouvel antisémitisme, qui tente de se draper de justifications politiques, comme celui de l’icône des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, justifiant les injures antisémites à l’encontre d’April Benayoum par un hallucinant argument selon lequel « on ne peut pas être israélien innocemment » !
Pour paraphraser le Michel Audiard des Tontons flingueurs, on peut dire que les collabos, ça ose tout. Alors que les égorgeurs djihadistes ensanglantent encore la France, un vol noir de corbeaux péremptoires s’abat sur les plateaux et squatte les colonnes des journaux. Les tribunes au miel vénéneux chargées de réécrire la réalité se succèdent comme si rien ne s’était passé. En tous cas pas ce qui nous avait bouleversés jusqu’au fond de l’âme : cette réplique des séismes antérieurs, cinq ans après le massacre des journalistes de Charlie Hebdo, les attentats du Bataclan et de l’Hypercacher.
Bercy lancé de vastes investigations portant sur les sources de financement des associations et des mosquées qui prônent un islam séparatiste, notamment au sien de la mouvance islamiste liée aux Frères Musulmans.
L’ancien Président évoque le souvenir des attentats, la douleur des victimes et de leurs familles et son souci de ne pas tomber dans le piège tendu par les terroristes : diviser les Français et les monter les uns contre les autres.
Commentant les récentes polémiques, qui ont enflammé certains pays musulmans, au sujet des caricatures de Mahomet, François Hollande s’adresse aux populations musulmanes « qui ont pu être heurtées par ce caricatures ». Tout en les rassurant que la laïcité française ne signifie pas « l’écrasement des religions », mais leur reconnaissance en tant qu’éléments de la liberté, il leur rappelle que « la liberté est une règle en France » où loi autorise la caricature et la dérision, mais pas la haine. Et que nul n’a le droit en France de s’en prendre aux gens, à cause leur appartenance religieuse.
Cinq années se sont écoulées, depuis les attentats terroristes qui ont endeuillé Paris, le 13 novembre 2015. Au moment où la France commémore l’évènement et rend hommage aux victimes de ces attaques, le Président François Hollande, qui était en exercice lors de ces événements tragiques, a accordé une interview exclusive à Global Watch Analysis.
Un enseignant. C’était un prof d’Histoire qui, lorsqu’il enseignait celle de la liberté d’expression, demandait à ceux de ses élèves que cette liberté fondamentale pouvait choquer de sortir de la classe. Ça en dit long, déjà. Ce professeur était menacé de mort sur les réseaux sociaux. Il le savait. Il avait porté plainte. Des parents avaient même demandé sa démission parce que vous comprenez, la liberté d’expression c’est obscène.
Fraîchement nommé Guide suprême par intérim, Ibrahim Mounir, le porte parole des Frères musulmans en Europe, qui préside depuis 1982 l’« Organisation Internationale » de la Confrérie, profère des menaces à peine voilées contre la France, accusant Macron de « manquer de respect à 2 milliards de musulmans » et réaffirme la suprématie des lois d’Allah sur celles de la République…
Les Français devraient être fiers. Ce sont leurs valeurs – laïcité, citoyenneté, égalité- que l’on brandit aujourd’hui dans des pays meurtris et déchirés, là où on ne l’attendait pas. Au Liban, des foules immenses, jeunes, chamarrées, unies au delà de leurs différences, exigent qu’on en finisse avec le vieux système confessionnel. Nés après la guerre civile, hostiles à l’instrumentalisation de leur minuscule pays par des puissances rivales et prédatrices, l’Arabie Saoudite et l’Iran, les manifestants réinventent au Levant le beau mot de patrie. Le Hezbollah, contesté pour la première fois dans ses fiefs, envoie en vain ses miliciens écraser le mouvement.