Après 6 ans d’absence et 17 ans de sobriété, le maître finlandais Aki Kaurismäki revient sur les pas de sa célèbre ‘‘trilogie des perdants’’ (‘‘Au loin s’en vont les nuages’’ – 1996 , ‘‘L’homme sans passé’’ – 2002 , ‘‘Les lumières du feaubourg’’ – 2006). Il concourt pour la Palme d’Or du 76ème festival de Cannes, avec ‘‘Les feuilles mortes’’, un chef d’œuvre poignant et mélancolique sur le destin brisé de deux marginaux qui tentent désespérément d’esquisser une histoire d’amour où le burlesque le dispute au tragique.
Qu’est-ce que Maïwenn a commis de plus inélégant et impardonnable ? Avoir tiré les cheveux d’Edwy Plenel ou plombé l’ouverture du 76ème Festival de Cannes avec son insipide et très décevant ‘‘Jeanne du Barry’’ ?
Ce biopic inspiré de la vie de la dernière favorite de Louis XV, dont la platitude contraste avec le faste et la flamboyance du décor versaillais, n’est – hélas – pas parvenu à incarner la complexe personnalité de Jeanne du Barry, tout à la fois légère et anticonformiste, audacieuse et maladroite.
Qu’est-ce que Maïwenn a commis de plus inélégant et d’impardonnable ? Avoir tiré les cheveux d’Edwy Plenel ou plombé l’ouverture du 76ème Festival de Cannes avec son insipide et très décevant ‘‘Jeanne du Barry’’ ?
https://youtu.be/02FtSCdT8lw
La cérémonie d’ouverture du 75ème Festival international du film de Cannes a été marquée par l’intervention surprise et en direct du Président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui appelle la nouvelle génération de cinéastes à affronter les dictateurs, comme Charlie Chaplin l’avait fait, avec sa satire d’Adolf Hitler dans ‘’Le dictateur’’ (1940).
Dans un discours poignant qui a marqué la cérémonie d’ouverture du 75ème festival de Cannes, l’acteur français Vincent Lindon, qui préside le jury de la compétition officielle, s’est illustré par une ode au cinéma engagé et citoyen qu’il a qualifié d’« arme d’émotion massive », dont la fonction est de « réveiller les consciences et bousculer les indifférences ».
Lindon qui a, maintes fois, ému la croisette à travers des films au souffle social et militant – de « La loi du marché, qui lui a valu le prix d’interprétation masculine (2015), à « En guerre » (2018) – a exhorté le cinéma à « porter haut et fort la parole des sans-voix », affirmant que « même si cela revient à écoper, avec un dé à coudre, la coque d’un navire qui se remplit par vagues, notre force c’est que nous y croyons, et que vos œuvres sont immortelles ».
Voici le verbatim intégral de ce discours qui restera, pour longtemps, dans les mémoires des festivaliers et amateurs de septième art.