fbpx
 
 

Pour une lecture optimale, téléchargez gratuitement l'Appli GWA pour tablettes et smartphones

 

Un mollah iranien lance une fatwa pour jeter à la mer 10.000 manifestants contre le Régime !

10 décembre 2019 News   30154  

Abolfazl Bahrampour est un éminent mollah habitué des plateaux des télévisons favorables au Régime iranien. Il jouit d’une notoriété incontestée dans tout le mode chiite, car il est l’auteur d’un célèbre volume du Tafsir (interprétation du Coran). Raison pour laquelle le Régime l’a choisi pour lancer une fatwa ordonnant l’excommunication des manifestants qui participent aux mouvements de contestation qui secouent le pays, en les considérant comme des « mouharibeh » (des combattants contre la volonté d’Allah).

Dans un prêche diffusé sur la première chaine iranienne, Bahrampour a expliqué que, selon les préceptes du Coran, les Mouharibeh doivent être « tués de la manière la plus douloureuse possible, soit en les pondant en public, ou en leur coupant les mains et les pieds, pour les relâcher infirmes, afin qu’il servent d’exemple à d’autres, ou alors en les expulsant du pays ».

Et le mollah d’ajouter que cette troisième forme de sanction ne relève pas d’une quelconque clémence, car « l’exil que préconise le Coran ne consiste pas à les envoyer à Shiraz, pour profiter du paysage ou se changer les idées. Il s’agit de les expulser en s’assurant qu’il vont à une mort certaine ».

Citant une « sagesse », attribuée à l’Imam Ali, le fondateur de l’islam chiite, proclamant que « s’il fallait que je tue 4.000 personnes pour protéger la société islamique, ce ne serait pas de l’exagération », le mollah a recommandé de « jeter à la mer, sur des barques dont nous sommes sûr que les épaves nous reviendront abîmées, 10.000 manifestants parmi ceux qui attendent derrière un rideau les ordres qui leur sont donnés par l’Amérique »

Connaissant la nature sanguinaire du Régime des mollahs, cette fatwa fait craindre un massacre à grande échelle. D’autant plus que la contestation actuelle déstabilise le Régime davantage que tous les mouvements de protestation que le pays a connu depuis la révolution islamique de 1979.