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Hani Ramadan, Musulman intellectuel, fondateur et directeur du premier centre islamique de la Suisse a Genave, s'exprime lors de la troisieme conference annuelle du Conseil Central Islamique Suisse, CCIS, ce samedi 21 decembre 2013 a Palexpo Geneve. La conference annuelle du Conseil Central Islamique est la plus grande manifestation islamique en Suisse. Cette annee sous la devise "Tawhid comme methode". Plus de 20 orateurs, chanteurs d'anasheeds et recitateurs du Coran provenant de douze pays font partie du programme. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

 

Hani Ramadan adopte la théorie conspirationiste qui remet en cause les attaques du 11 septembre 2001

2 septembre 2020 News   22988  

Alors que le ministère français de l’Intérieur vient de renouveler l’interdiction de séjour en France de Hani Ramadan (une interdiction qui remonte à avril 2017), le directeur du Centre islamique de Genève (et frère de Tariq Ramadan) réplique en mettant en cause la version officielle des attaques du 11 septembre 2001 !

Par Ian Hamel

Hani Ramadan a vivement critiqué cette interdiction, d’autant plus que le ministère français de l’Intérieur a également renouvelé, pour une durée de six mois, le gel de ses avoirs dans l’Hexagone. S’exprimant sur un blog publié par La Tribune de Genève, Hani Ramadan affirme qu’il « s’oppose fermement à cette disposition qui ne se justifie en aucune façon, et qui entre en pleine contradiction avec les droits de tout individu, serait-il musulman ». Et pour se défendre de cette interdiction, il évoque « le terrorisme d’État sioniste contre les civils », ce qui est une réthorique habituelle chez lui, mais aussi ce qu’il appelle « la version complotiste des attentats [du 11 septembre 2001] » !

Quel rapport avec la décision du ministère de l’Intérieur ? Apparemment aucun, si ce n’est qu’à l’approche du 11 septembre, l’auteur de L’islam et la dérive de l’Occident tient à se rappeler à notre bon souvenir. Moins médiatique que son frère Tariq, Hani Ramadan a toujours privilégié les propos outranciers qui ne se soucient pas de séduire les « infidèles », mais s’adressent aux tenants d’un islam radical.

Il faut se souvenir qu’en septembre 2002, un an après les attentats, Hani Ramadan défendait dans Le Monde la lapidation en cas d’adultère, ce qui lui a valu de perdre son emploi dans un collège de Genève. Plus récemment, invité dans une école, il comparait les femmes non voilées à « une pièce de deux euros qui passe de mains en mains » ! Enfin, au tout début de la pandémie du Covid-19, Hani Ramadan assurait que la fornication et l’adultère seraient à l’origine du coronavirus. Et dans le même sermon audio, il affirmait aussi qu’un musulman qui aurait bien fait ses prières n’aurait rien à craindre d’un animal nuisible ou venimeux, car son venin n’aura pas d’effet sur lui !

Cette fois, à propos des attaques du 11 septembre, le directeur du Centre islamique de Genève affirme que 520 architectes et ingénieurs « veulent savoir pourquoi les rapports officiels ont omis tous les indices légaux et scientifiques d’importance cruciale liés à la démolition explosive contrôlée de chacun des trois gratte-ciel du World Trade Center ». Hani Ramadan ajoute que ce discours, « soutenu par un nombre élevé de scientifiques et d’universitaires », est qualifié  de « théorie conspirationniste », mais « qu’une saine démocratie garantit à chacun d’exprimer librement son opinion, sans que cela ne soit perçu comme un appel à la haine ».

Le directeur du Centre islamique de Genève oublie, cependant, qu’il n’est nullement interdit de séjour en France pour ses élucubrations sur le 11 septembre, mais pour ses prises de positions radicales et ses appels à la haine et à la discrimination, notamment à l’encontre des femmes.