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Les gouvernements européens ont laissé le chemin libre aux Frères musulmans pour modeler l'opinion publique islamique en Europe comme ils le voulaient. Et les résultats n'ont pas tardé. Ils ont réussi à islamiser des milliers de jeunes et d'adultes, comme l'indiquaient les sondages et les enquêtes publiés dans la presse européenne et toujours vilipendés par les frères musulmans et leurs complices européens.

 

Frères musulmans, cette confrérie qui islamise l’Europe en silence

16 novembre 2019 Expertises   18816  

Hamid Zanaz

Les gouvernements européens ont laissé le chemin libre aux Frères musulmans pour modeler l’opinion publique islamique en Europe comme ils le voulaient. Et les résultats n’ont pas tardé. Ils ont réussi à islamiser des milliers de jeunes et d’adultes, comme l’indiquaient les sondages et les enquêtes publiés dans la presse européenne et toujours vilipendés par les frères musulmans et leurs complices européens.

Ils ont peur que leur travail souterrain soit découvert et que les autorités européennes mettent fin aux privilèges et aux aides de toute nature dont ils bénéficient depuis des années. Par leur naïveté, les gouvernements européens islamisent et radicalisent sans le savoir les jeunes d’origine musulmane. Les Frères continuent d’arnaquer les Occidentaux, autorité et société civile, en montrant un visage modéré, leur marque de fabrique. Ils se montrent comme des démocrates musulmans à l’instar des démocrates chrétiens. Mais la comparaison n’a pas de sens vu la différence criante entre l’islam et le christianisme.

La gauche a toujours minimisé la force destructrice de l’islam(isme) en Europe. Sa presse cachait la vérité depuis deux décennies. Elle a toujours voulu convaincre que le nombre de ceux qui veulent appliquer la charia est très restreint parmi les musulmans d’Europe ! Mais que disent vraiment les études et les chiffres ?

Lancée dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015, l’enquête de la politologue Anne Muxel et du sociologue Olivier Galland sur la tentation radicale chez les lycéens a touché près de 7000 lycéens. Publiée au printemps 2018 par le CNRS, elle montre un effet spécifique de la confession musulmane sur la radicalité religieuse, comme elle révèle des écarts importants et significatifs entre les élèves se déclarant musulmans et les autres. Ainsi, 81% des lycéens musulmans estiment que « c’est plutôt la religion qui a raison sur la question de la création du monde », alors qu’ils ne sont que 27% parmi les chrétiens et 35% des jeunes d’autres religions. 35% des musulmans considèrent qu’il y a « une seule vraie religion », alors qu’ils ne sont que 10% des chrétiens à le penser. Concernant la violence, 20% des musulmans déclarent acceptable, dans certains cas, de combattre « les armes à la main pour sa religion », contre 9% pour les chrétiens et 13% pour les autres religions. Quant à l’absolutisme religieux et la justification de la violence au nom de la religion, les auteurs écrivaient :

« Comparés aux chrétiens, les musulmans que nous avons interrogés sont cinq fois plus souvent absolutistes et deux fois plus souvent prêts à justifier la violence religieuse. »

Tout indique que la radicalité est bien installée dans la jeunesse musulmane, comme dans la communauté musulmane tout entière. Cela est automatiquement lié à la montée de la religiosité chez eux.

La majorité des musulmans en Europe pense que la loi islamique de la charia devrait avoir la primauté sur les lois laïques du pays d’accueil. Selon plusieurs enquêtes, le fondamentalisme islamique progresse très rapidement en Europe occidentale.

Les musulmans interrogés en Grande-Bretagne, en France, en Espagne et en Allemagne ont déclaré soutenir à 25% des extrémistes. Une autre enquête montre que 16% des musulmans français et espagnols, de même que 15% des musulmans anglais, se disent prêts à soutenir les attaques kamikazes pour protéger l’islam ; et 13% des musulmans britanniques justifient les attaques du 7 juillet 2005 à Londres.

Une autre enquête, effectuée par le « Social Science Center Berlin » (WZB) », nous révèle que plus de la moitié des musulmans belges seraient « fondamentalistes » et manifesteraient une hostilité à l’égard des Juifs et des homosexuels. L’enquête a sondé 9000 musulmans (1200 en Belgique, 600 francophones et 600 Flamands, d’origine marocaine et turque) et chrétiens dans six pays (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, France, Suède et Autriche).

Les personnes interrogées ont été appelées à confirmer ou infirmer ces trois suggestions par un ‘oui’ ou un ‘non’ :

– Les musulmans doivent revenir aux racines de la foi

Près de 60% des musulmans estiment que leur communauté doit revenir à ses racines islamiques. 44% des Marocains et des Turcs interrogés adhèrent à ces déclarations fondamentalistes.

– n’y a qu’une interprétation du Coran. Chaque musulman doit s’y tenir

75% des personnes questionnées partagent l’avis selon lequel il n’existe qu’une seule interprétation légitime du Coran, qui devrait s’appliquer à tous les musulmans.

-Les règles religieuses sont plus importantes que les lois

65% des musulmans interrogés affirment clairement que la loi islamique de la charia est plus importante à leurs yeux que les lois du pays dans lequel ils vivent.

D’après cette étude, dirigée par le sociologue néerlandais Ruud Koopmans et financée par le gouvernement allemand, les musulmans de Belgique (ainsi que ceux de France et d’Autriche à des proportions équivalentes) semblent les plus fondamentalistes et xénophobes. Mais tout indique que la majorité des musulmans d’Europe préfère la charia.

Si l’on croit la définition du fondamentalisme du professeur Koopmans, la majorité des musulmans de ces pays sont fondamentalistes : le fondamentalisme, selon lui, c’est « l’expression religieuse de ce que les psychologues appellent une personnalité autoritaire : quelqu’un qui ne supporte pas la contradiction ».

Pour le professeur néerlandais Ruud Koopmans, directeur de la « cellule migration » du centre berlinois, ces chiffres montrent que la Belgique par exemple n’est plus grand pourvoyeur de djihadistes en Syrie par hasard. «Pour lutter contre le radicalisme, ajoutait-il, le gouvernement doit évidemment voir plus loin que ce petit groupe qui utilise la violence. Les racines du problème résident dans la communauté musulmane elle-même. Une attitude belliqueuse est provoquée par des circonstances externes comme la situation en Syrie. Mais on constate qu’une minorité importante à l’intérieur de la communauté musulmane d’Europe soutient une interprétation fondamentaliste de l’islam. »

La confrérie des frères musulmans a fait un bon travail au vu et au su de tout le monde, et elle continue encore à islamiser à visage découvert sur la quasi-totalité du territoire européen sans être aucunement inquiétée. La confrérie utilise la tolérance de l’Occident contre l’Occident lui-même. Deux scénarios possibles : le soulèvement des peuples européens contre cette agression culturelle, ou bien la soumission à l’idéologie fasciste des Frères musulmans.

*Ecrivain et essayiste, dernier ouvrage paru « L’Europe face à l’invasion islamique » (Editions de Paris, 2019) .