Une kyrielle de drapeaux français et des effigies du président Emmanuel Macron ont été brûlés dans tout le Pakistan ces derniers jours alors que le gouvernement du Premier ministre Imran Khan encourageait les partis politiques, les groupes islamiques radicaux, les avocats et les associations d’étudiants à descendre dans la rue par milliers pour dénoncer l’islamophobie perçue en France.
Le Groupe d’action financière (GAFI), l’organisme mondial de surveillance du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, tient une session plénière virtuelle du 21 au 23 octobre. Lors de cette session, les différents pays figurant sur la liste de surveillance du GAFI, classés sur la « liste noire » et « liste grise » de l’organisme, sont passés en revue. Actuellement, deux pays, la Corée du Nord et l’Iran, figurent sur la « liste noire » et 16 pays, dont le Pakistan, sur la « liste grise » dite de surveillance accrue.
Le 2 septembre, le procès de l’attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’hyper cacher de la porte de Bagnolet s’est ouvert au tribunal de Paris. Le même jour, le magazine Charlie Hebdo a réimprimé les caricatures du prophète Mahomet qui avaient fait des collaborateurs du magazine las cibles de terroristes islamistes. Interrogé lors de sa visite au Liban, le président français Emmanuel Macron a indiqué qu’il n’interviendrait pas contre la réimpression de ces caricatures, car la presse en France jouit de la liberté d’expression et même de la liberté de blasphémer. Si la déclaration de M. Macron a été bien accueillie en France et dans la majorité des pays du monde, elle a déclenché une vive opposition dans certains pays du monde musulman.
Une nouvelle expression a récemment fait son apparition dans les médias et les cercles diplomatiques internationaux : les « loups guerriers » terme désignant les nouveaux diplomates chinois très affirmés, qui utilisent Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux pour s’en prendre à toute personne, morale ou physique, qui critique la Chine ou le Parti communiste chinois (PCC). Cette diplomatie agressive chinoise a tout particulièrement attiré l’attention, ces derniers temps , en raison des efforts acharnés de la Chine pour se distancer de toute association avec le Covid ou accusation de responsabilité dans la propagation du virus. Mais le phénomène n’est pas, tout à fait, nouveau. Car, depuis des années, les diplomates chinois ont tendance à être de plus en plus agressifs.
La politique de la Chine consistant à corrompre la classe politique d’un pays, en particulier celles qui sont économiquement fragiles, est bien connue. De nombreux pays d’Afrique, d’Asie du Sud et du Sud-Est, et d’Amérique latine ont été la proie de ces machinations chinoises et certains sont aujourd’hui profondément endettés envers la Chine.
Le modus operandi souvent appliqué par la Chine pour faire des percées dans les pays économiquement plus faibles, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, consiste à conclure des accords avec des chefs d’État corrompus. Cela permet aux entreprises chinoises de promouvoir non seulement leurs intérêts commerciaux dans ce pays, mais aussi à l’État chinois de pénétrer subrepticement dans le système politique de la nation, dans le but d’assurer son influence à long terme. La nation himalayenne du Népal apparaît comme un exemple classique de cette machination chinoise où le parti communiste népalais au pouvoir, dirigé par le Premier ministre KP Sharma Oli, semble défendre de manière flagrante les intérêts chinois, au point de mettre mal à l’aise de nombreux membres haut placés de son parti.
Un récent rapport du département américain de la Défense soumis au Congrès des États-Unis conclut que, bien que les représentants des États-Unis et des Taliban aient signé un accord, le 29 février, pour mettre fin au conflit en Afghanistan, plusieurs événements ultérieurs ont soulevé des questions quant à la mise en place du processus de paix.