Disons-le d’emblée, la seule différence qui existe entre la confrérie des Frères Musulmans et Daesh, c’est la méthode. La fin reste la même : appliquer la charia islamiya, la loi islamique, et réinstaurer le califat, en désignant un calife à la façon islamique, sans vote. Une fois cela fait, ils oeuvrent à islamiser l’existence et à dominer le monde. Ainsi, deux entités intégristes se rendent service souvent consciemment, parfois inconsciemment.
Que pourraient nous dire les philosophes alors que nous vivons une crise pandémique qui nous oblige à rester confinés chez nous et à éviter nos semblables? De toute évidence, nous devrons tendre l’oreille à la parole scientifique, médicale et technique. Les savants sont les seuls à pouvoir nous apporter des réponses pratiques sur la manière de répondre aux attaques de ce dangereux virus.
Selon l’idéologie islamique, aucun mode de vie n’est valable ou ne mérite d’être expérimenté, hormis celui défini par le Coran. Et donc même si tous les problèmes étaient résolus, l’intégrisme demeurerait. L’islam des Lumières tant attendu, tant désiré, cet islam rêvé est un « impossible ». Il ne fait que détourner les jeunes des valeurs universelles, les attirer davantage vers l’islam, puis vers le fondamentalisme, enfin le terrorisme. Aucun espoir de changement à moins d’abattre tout le système. Mais les musulmans d’Europe pratiquent une démarche inverse en exploitant le multi-culturalisme ambiant pour réclamer que les pays hôtes s’adaptent à leurs exigences religieuses.
Les gouvernements européens ont laissé le chemin libre aux Frères musulmans pour modeler l’opinion publique islamique en Europe comme ils le voulaient. Et les résultats n’ont pas tardé. Ils ont réussi à islamiser des milliers de jeunes et d’adultes, comme l’indiquaient les sondages et les enquêtes publiés dans la presse européenne et toujours vilipendés par les frères musulmans et leurs complices européens.